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Affaire Vincent Lambert : le Conseil d'État arbitrera le 6 février
La plus haute juridiction administrative française rendra une décision le jeudi 6 février dans l'affaire Vincent Lambert, patient maintenu artificiellement en vie.
Les députés belges devraient adopé un texte ouvrant l'euthanise aux mineurs (illustration).
Crédit : MARTIN BUREAU / AFP
Le cas de Vincent Lambert, patient tétraplégique dont l'épouse demande à ce qu'il ne soit pas maintenu en vie, sera examiné par le Conseil d’État le 6 février prochain.
Tétraplégique en état végétatif, l'homme de 38 ans est hospitalisé depuis plus de cinq ans, sans espoir de récupération depuis un accident de la route. Son épouse et une partie de la famille avaient donné leur accord à l'arrêt de la nutrition et de l'hydratation artificielles du patient. Le CHU de Reims, où est hospitalisé Vincent Lambert, s'était joint à la démarche de l'épouse pour saisir le Conseil d'Etat.
Les parents en revanche, catholiques traditionalistes, sont
opposés à l'euthanasie passive de leur fils. Ils
avaient saisi mi-janvier la justice et obtenu gain de cause
auprès du tribunal administratif de Châlons-en-Champagne.
