Faut-il lire entre les lignes du projet présidentiel de François Asselineau pour y trouver une mention sur les droits des femmes ? En témoigne le programme, pourtant bien fourni, du fondateur de l’Union Populaire Républicaine et candidat à la présidentielle 2017. On y trouve des mesures concernant l'éducation, la santé, la culture, la francophonie ou encore le travail. Mais à la différence de plusieurs candidats (de François Fillon à Benoît Hamon, en passant par Nathalie Arthaud, Philippe Poutou ou encore Nicolas Dupont-Aignan), François Asselineau n'a pas dédié une partie de son programme aux droits des femmes et/ou à l'égalité femmes-hommes.
Une caractéristique que l'on retrouve également dans le projet présidentiel de Jacques Cheminade. Cependant, le candidat gaulliste évoque à plusieurs reprises les femmes dans ce projet. Il y explique en quoi certaines de ses mesures seront bénéfiques pour l'égalité entre les hommes et les femmes. Une observation que l'on ne peut - pour l'instant - pas rapporter pour le programme présidentiel et législatif de François Asselineau.
François Asselineau affirme par exemple vouloir "refuser la stigmatisation insidieuse des Français d’origine arabe ou de confession musulmane", écrit plusieurs propositions sur la promotion du "code du travail" et explique vouloir "assurer une prise en charge de la maladie à 100% par la Sécurité sociale", "mettre un terme à la marchandisation de la santé et refuser de la soumettre aux règles de la concurrence".
Là où d'autres candidats ont choisi de s'attarder sur le port du voile par exemple, de détailler des mesures spécifiques concernant l'égalité salariales entre les hommes et les femmes ou d'expliciter leurs points de vue sur l'accès à l'avortement, François Asselineau est plus concis dans ses mesures.
Le candidat termine cependant son programme par un court discours sur la "moralisation de la vie politique", peut-on lire. C'est dans cette dernière partie que l'on peut trouver non pas une mention des femmes mais une mention d'une seule femme : celle de l'épouse du futur président de la République française.
Pour "adopter une présidence probe et citoyenne", le candidat de l’Union Populaire Républicaine préconise l'abandon de "l’appellation 'première dame de France' pour préférer, de façon simple et républicaine, le terme de 'femme du président de la République'". De même, ajoute le candidat, "si une femme était élue présidente de la République, son mari serait simplement le 'mari de la présidente de la République'". Contactée par la rédaction de Girls pour en savoir plus sur ses postions concernant les droits des femmes, l'équipe de François Asselineau n'a pour l'instant pas donné suite à notre appel.
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