Michaël Gregorio était l'invité du Journal inattendu de RTL ce samedi 2 décembre. Le chanteur et imitateur va célébrer le 21 décembre les dix ans de son spectacle J'ai dix ans, disponible en DVD. Dix ans de scène depuis son premier spectacle, J'aurais voulu être chanteur, joué à l'Européen. En tournée dans toute la France, il sera le 7 décembre à Strasbourg et le 8 décembre à Metz.
Au micro de RTL, l'imitateur a montré tout son humour en choisissant de dresser le portrait de Vincent Parizot, présentateur de l'émission, à la place de son autoportrait. Mais trêve de plaisanteries, Michaël Gregorio est aussi un artiste engagé : il soutient l'association Ela depuis de nombreuses années : "Cela coûte très cher d'accompagner un enfant victime de leucodystrophie", explique-t-il, précisant qu'il invite régulièrement les familles de ces enfants à ses spectacles.
Je ne pourrais pas laisser le Bataclan
Michaël Gregorio
Par ailleurs, Michaël Gregorio a eu l'occasion de jouer de nouveau sur la scène du Bataclan : "C'était incroyable, explique-t-il. Le Bataclan est ma maison de scène, c'était ma 108ème date dans cette salle. Je comprends les artistes qui ne peuvent plus y jouer mais moi je ne pourrais pas laisser le Bataclan".
Celui qui fête ses dix ans de scène a une carrière plus longue, qu'il a débuté à l'âge de seize ans. C'est bien la musique qu'il écoutait dans les années 1990 qu'il sert à son public, un mélange de Radiohead, de Blur et, bien sûr, de grands noms de la chanson française, qu'il imite à la perfection, comme Johnny Hallyday et Michel Sardou. "J'aime la musique d'une manière générale, peu importe son étiquette", dit-il pour expliquer ses choix scéniques.
Interrogé par Michel Fugain, qui se demande pourquoi il ne l'a jamais imité, Michaël Gregorio explique être un perfectionniste et ne pas imiter un artiste tant qu'il ne maîtrise pas totalement sa voix. Alors qu'il souhaitait imiter Serge Gainsbourg dans son précédent spectacle, il abandonne finalement l'idée : "Ce n'était pas assez convaincant, ce n'était pas encore ça".
Ce qui compte le plus pour lui n'est pas la maîtrise de la voix, mais l'interprétation : "Je n'ai jamais la voix de Johnny Hallyday, ni celle de Jacques Brel. C'est l'interprétation le plus important, car elle lie le tout, à la fois le travail de la voix et celui du corps".
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