L'agresseur de Nathalie Kosicusko-Morizet a obtenu un délai. Vincent Debraize, qui s'était rendu de lui-même aux forces de l'ordre samedi 17 juin, devait comparaître ce lundi après-midi devant le tribunal correctionnel à l'audience de comparution immédiate, selon nos informations, confirmées par l'Agence France Presse. Son procès a finalement été renvoyé au 11 juillet, a décidé le tribunal correctionnel de Paris.
Le suspect, qui a passé deux jours en garde à vue, a demandé un délai pour préparer sa défense et a été placé sous contrôle judiciaire d'ici à sa prochaine comparution. Conformément aux réquisitions du parquet, il lui est interdit d'entrer en contact avec sa victime et de paraître à proximité du domicile de cette dernière.
Celui qui est maire de Champignolles, un petit village de l'Eure, va être jugé des chefs de violences ayant entraîné une incapacité totale de travail inférieure à 8 jours sur personne chargée d'une mission de service public et outrage sur personne chargée d'une mission de service public, a-t-on appris de sources judiciaires. Dès lors, Vincent Debraize risque jusqu'à trois ans de prison et 45.000 euros d'amende.
Les enquêteurs ont entendu son récit et celui de Nathalie Kosciusko-Morizet lors d'une confrontation samedi après-midi mais leurs versions s'opposent. "Il a reconnu avoir insulté NKM, avoir arraché les tracts et les avoir jetés en sa direction. En revanche, il nie tout contact physique et avoir bousculé" la candidate LR comme cette dernière l'affirme, a rapporté une source proche de l'enquête.
Lors de l'audience, le président du tribunal correctionnel a évoqué le peu de coopération de Vincent Debraize avec l'enquêteur social qui l'a interrogé dans la matinée, le suspect reprochant des "questions pathétiques". "Il a le sentiment d'avoir été victime d'une manipulation politique", a indiqué à l'issue de l'audience l'un de ses avocats, Me Basile Ader.
D'après le récit d'un journaliste de l'AFP, la candidate de 44 ans, battue dimanche par son adversaire de la République en marche Gilles Le Gendre, distribuait des tracts sur le marché de la place Maubert dans le Ve arrondissement lorsqu'un homme les lui a pris pour les lui envoyer au visage. "À ce moment-là, elle se protège, elle met sa main devant son visage pour se protéger et les tracts heurtant sa main de manière assez violente, elle reçoit sa propre main dans sa figure", a-t-il relaté.
Bienvenue sur RTL
Ne manquez rien de l'actualité en activant les notifications sur votre navigateur
Cliquez sur “Autoriser” pour poursuivre votre navigation en recevant des notifications. Vous recevrez ponctuellement sous forme de notifciation des actualités RTL. Pour vous désabonner, modifier vos préférences, rendez-vous à tout moment dans le centre de notification de votre équipement.
Bienvenue sur RTL
Rejoignez la communauté RTL, RTL2 et Fun Radio pour profiter du meilleur de la radio
Je crée mon compte