Disparition de Maëlys : les gendarmes interrogés sur les fuites

Nouveau rebondissement dans l'affaire Maëlys, la petite fille qui a disparu lors d'un mariage il y a maintenant trois mois. Le matin de ce mardi 21 novembre, la défense du suspect, Nordahl L., a requis l'annulation d'une partie de la procédure car les premières auditions n'avaient pas été filmées par les gendarmes. Pourtant, cet acte est contraire à ce que la loi exige. Les juges rendront leur décision le 30 novembre dans le dossier.

Néanmoins, on apprend le soir que ces mêmes gendarmes ont été entendus par la police judiciaire de Lyon dans la journée. Ils sont une dizaine à être soupçonnés d'avoir fait fuiter des informations sur l'enquête dans la presse. Selon nos informations, il s'agit de plusieurs enquêteurs de la section de recherche de Grenoble ainsi que de l'officier chargé de la communication. C'est une procédure extrêmement rare, conséquence du coup de colère du procureur de Grenoble fin octobre.

Le magistrat avait alors directement accusé les gendarmes d'avoir violé le secret de l’instruction. En l'espèce, d'avoir transmis la photo de la voiture du suspect pris par une caméra de surveillance la nuit de la disparition de la petite fille et sur laquelle apparaît une forme blanche. Les gendarmes démentent formellement mais l'enquête est lancée. Le procureur semble cependant calmer le jeu car seuls des gendarmes locaux ont été entendus. Leur audition n'est pas prévue pour le moment.

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