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VIDÉO - Fatima Allaoui intéressée par l'invitation à rejoindre le FN de Florian Philippot
VIDÉO - Déchue de ses fonctions en raison de sa proximité avec un micro-parti d'extrême droite, l'éphémère secrétaire nationale de l'UMP se dit prête à étudier l'offre du numéro 2 du Front national.
Fatima Allaoui, la secrétaire nationale de l'UMP démise de ses fonctions, interrogée sur "iTélé" mardi 16 décembre.
Crédit : Capture d'écran
Elle ne dit pas non à la main tendue de Florian Philippot et s'imagine déjà en trait d'union entre l'UMP et le Front national au niveau local. Interrogée mardi soir sur iTélé, Fatima Allaoui, l'éphémère secrétaire nationale de l'UMP, déchue de son poste lundi en raison de ses liens avec le Siel, un parti proche du Rassemblement Bleu Marine, a fait savoir qu'elle avait "apprécié la proposition de Florian Philippot" de rejoindre son parti.
"Ces dernières semaines, c'est la seule parole gentille que j'ai pu entendre me concernant. Donc ça m'a assez touchée. Et effectivement, si sa proposition est sérieuse, je l'étudierai. Mais je n'en dirai pas plus", a-t-elle expliqué au micro de la chaîne d'information en continu. Elle affirme également qu'elle ne poursuit pas l'aventure à l'UMP. "Il va de soi que c'est moi qui quitte mes fonctions à l'UMP, notamment au niveau du groupe régional et du bureau politique".
Au niveau local, peu lui importent les étiquettes
La conseillère régionale du Languedoc-Roussillon explique au passage qu'elle souhaite établir des passerelles avec le FN, et tout autre parti de droite, au niveau local. Une position qu'elle justifie en rappelant que Robert Ménard l'a emporté à Béziers aux dernières municipales "avec 5.000 voix d'avance sur Élie Aboud", le candidat UMP. "Et aujourd'hui, notre candidat lance une chasse aux sorcières contre moi parce que j'ai écouté les Biterrois. Je considère que les électeurs ne sont pas à rejeter mais à écouter", déplore l'élue.
Revenant sur son exclusion de l'organigramme de l'UMP, Fatima Alloui assure ne pas avoir l'impression d'avoir trahi Nathalie Kosciusko-Morizet. "J'étais déjà dissidente au niveau de l'UMP. J'avais fait les démarches pour quitter l'UMP", assure-t-elle, assurant que la nouvelle numéro 2 de l'UMP ne savait rien pour son appartenance au Siel. Elle ne comprend pas non plus ce qu'on lui reproche sinon d'avoir "exprimé un peu trop [son] patriotisme". "Je ne vois pas le problème avec le Siel, monté au début par des membres de l'UMP. C'est un parti patriote. J'aimerais bien qu'on dévoile aussi les noms de tous ceux qui sont au Siel et aussi à l'UMP", lance-t-elle.