"Une victoire des Biterrois". Robert Ménard, élu dimanche 30 mars à Béziers, refuse d'assimiler sa victoire au Front national, qu'il remercie toutefois pour son soutien. "J'ai été soutenu par Debout La République, le parti de Christian Vanneste, le Front national, le parti de Philippe de Villiers (...) Personne ne peut assimiler Béziers au FN (...) C'est une victoire locale", explique-t-il.
Il va falloir faire des économies et se serrer la ceinture
Robert Ménard
Béziers est surtout plombée par des finances en berne. Quatrième ville la plus pauvre de France, Béziers consacre 60% de son budget au traitement des employés municipaux et 25% à sa dette. "L'ancien maire de Béziers était aussi le président de l'agglomération, épinglée par la chambre régionale des comptes. Il va falloir faire des économies et se serrer la ceinture", estime Robert Ménard.
L'ancien président de Reporters Sans Frontières (RSF) a donc décidé de ne pas remplacer tous les employés qui partiront à la retraite et de baisser les indemnités des conseillers municipaux. "C'est symbolique mais la politique locale, c'est aussi une affaire de symbole".
Et au futur maire de rappeler que les Biterrois l'ont emporté "contre la classe politique" : "Ce qui ressort, c'est un sentiment d'abandon".
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