Le PS peut-il sortir de sa traversée du désert ? Najat Vallaud-Belkacem a annoncé dans L'Obs qu'elle renonçait à briguer la présidence du Parti socialiste. "C'est un signal humiliant pour le parti", commente Alain Duhamel. Car l'ancienne ministre était largement favorite pour le poste de premier secrétaire. "Elle claque la porte. Elle refuse la proposition", analyse l'éditorialiste, qui juge la situation du parti à la rose d'"inquiétante" et "anxiogène". Une formation politique historique qui traverse une crise sans précédent, après sa débâcle à la dernière élection présidentielle.
"Une crise militante, une crise financière, mais derrière ça, une crise idéologique", selon Alain Duhamel. Un parti isolé donc, "qui n'a plus d'allié", en pleine "crise d'identité globale", ajoute-t-il. La question du futur leader du Parti socialiste et de son incarnation continue de se poser. "Elle n'est pas réglée du tout, elle est même encore plus compliquée maintenant", commente l'éditorialiste. Seul candidat officiel à la tête du parti : Luc Carvounas, qui "rêve de ressusciter une alliance avec Mélenchon, qui n'en veut pas", tranche Alain Duhamel. Olivier Faure et Stéphane Le Foll pourraient également se lancer dans la course.
"Stéphane Le Foll incarne quand même le quinquennat précédent et Olivier Faure, il est président du groupe socialiste et il dit qu'il est bien où il est", explique l'éditorialiste. Une seule solution pourrait, selon lui, mettre tout le monde d'accord : Bernard Cazeneuve. "Mais pour aller le ressortir, il faudrait qu'il y ait une délégation générale de toutes les tendances et le consensus n'est pas la caractéristique du PS", nuance Alain Duhamel.
"On sait bien que les partis sont mortels ou bien qu'ils peuvent agoniser pendant des années et des années", constate l'éditorialiste. Mais il reste au parti selon lui, "une implantation" et "une tradition", mais que lui reste-t-il d'autre ? "Pas grand-chose", tranche Alain Duhamel.
Il reste pourtant, politiquement parlant, un espace vide entre Emmanuel Macron et Jean-Luc Mélenchon. Mais cet espace, selon l'éditorialiste, "dépend beaucoup plus de Macron et de Mélenchon que de celui qui sera à la tête du PS".
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