Nicolas Sarkozy est au cœur de l'actualité. Le président des Républicains, qui vient de repasser en tête des intentions de vote pour la primaire à droite en vue de 2017, a récemment présenté un certain nombre de mesures sur la sécurité, l'immigration et la justice. Des thématiques qu'il a abordées sur RTL, ce mercredi 4 novembre.
"Tous les agrégats sur la violence et les vols explosent", s'est alarmé Nicolas Sarkozy, qui estime qu'il "y a un grave problème de l'autorité de l'État". Le président des Républicains s'est alors exprimé sur les solutions, selon lui, aux problèmes de sécurité. "La première conviction est de recentrer le travail de la gendarmerie et de la police sur les missions essentielles", affirme-t-il. L'autre proposition est de renforcer l'ordre public, "que vous n’ayez pas peur", martèle-t-il. Il faut, selon lui, favoriser "le renseignement et l’investigation pour retrouver les coupables de crimes et délits". Ces institutions sont aujourd'hui "embarrassées de quantité de missions qui pourraient être faites par les autres."
Nicolas Sarkozy est revenu sur ses propositions concernant la justice, dont la suppression de la possibilité de demander le réaménagement des peines planchers au-delà d'une peine de 6 mois de prison. Et d'annoncer : "Nous avons besoin de 20.000 places de prison supplémentaires." Et pour financer leur construction, l'ancien Président a une solution : "Le coût de la fermeture de Fessenheim, soit 3 milliards d'euros, devrait être alloué aux prisons".
Nicolas Sarkozy propose aussi de ne pas laisser rentrer en France "toute personne partie faire le djihad, s'il est étranger ou de double nationalité".
L'ancien président de la République a déploré l'annulation de la vente des navires à la Russie à cause de la crise en Ukraine qui "a coûté directement un milliard d'euros et indirectement deux milliards d'euros" au gouvernement français.
"J'ai estimé que l'on ne pouvait pas être tête de liste en expliquant que la France était une race", a expliqué Nicolas Sarkozy, qui estime que "la République ce n'est pas une question de race". "J'ai été triste de faire cela mais je l'ai fait", explique celui qui a exclu Nadine Morano de la liste Les Républicains aux régionales dans le Grand-Est. Mais "si c'était à refaire, je le referai", a affirmé le Président des Républicains.
"Bachar al-Assad ne peut pas incarner l'avenir de son pays", affirme Nicolas Sarkozy. L'ex-chef de l'État estime qu'il peut y avoir "un compromis entre faire partir Bachar al-Assad et le garder 40 ans".
Manuel Valls a été la première cible de Nicolas Sarkozy. "Monsieur Valls a le droit de dire ce qu’il veut, mais je n’ai pas l’intention de l’interroger pour savoir ce que je dois dire ou pas, a lancé Nicolas sarkozy. La question n'est pas ce que pense Monsieur Valls, la question est : est-ce qu'il pense que l’autorité de l’État est respectée aujourd'hui, et est-ce qu'il pense, comme le vivent des millions et des millions de Français, qu'il y a un problème d'explosion de l'insécurité ?"
Puis le chef de file des Républicains a taclé François Hollande, notamment sur la suppression de certaines mesures de son quinquennat entreprise par la gauche à son arrivée au pouvoir en 2012. "Monsieur le président, c'est vous le président, ce n'est plus moi... pour l'instant"
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