Nadine Morano ne cesse de faire parler d'elle. Depuis la semaine dernière, elle est sur toutes les lèvres, et notamment celles des membres du parti Les Républicains. Sa petite phrase envoyée dans On n'est pas couché chez Laurent Ruquier samedi 26 septembre a causé quelques remous, notamment dans son camp. La député européenne a considéré la France comme un "pays de race blanche". Exclure ou ne pas exclure Nadine Morano ? Finalement, la Commission nationale d'investiture, dont elle est la vice-présidente, a décidé de l'écarter de la liste pour les élections régionales en Meurthe-et-Moselle. Elle est remplacée par Valérie Debord.
Ses propos ont pratiquement unanimement indigné les ténors de son parti. Beaucoup condamnent, peu défendent et encore moins s'abstiennent de commenter. Éric Woerth a encore rappelé ce jeudi 8 octobre au matin sur RTL qu'un parti politique, "c'est d'abord des convictions, une philosophie de la vie et les mots ont leur importance". S'il a reconnu le côté "militant" de Nadine Morano, "il y a des mots qui dépassent le socle de nos convictions et qui ne peuvent pas être acceptés". "La France n'est pas une race", a-t-il martelé. Mais alors pourquoi s'être arrêté aux élections régionales ? Pourquoi Nicolas Sarkozy n'est-il pas allé plus loin dans l'éviction de Nadine Morano ? L'ancien chef de l'État a plusieurs raisons, et parmi elle, selon Benjamin Sportouch, rédacteur en chef adjoint du service politique à RTL, il ne veut surtout pas lui offrir le statut de "martyre".
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