Les résultats du premier tour des élections régionales ont de quoi donner le sourire aux militants frontistes. Dans une France encore traumatisée par les attentats du 13 novembre et toujours marquée par un chômage de masse, le Front national a capté environ 28% des suffrages et s'est revendiqué "premier parti de France", devançant la droite (27%) et le PS (23,5%), selon les dernières estimations du ministère de l'Intérieur. Les listes du parti frontiste arrivent ainsi en tête dans six des 13 nouvelles régions avec plus de 6 millions de voix.
Selon Marine Le Pen, invitée de RTL au lendemain de ce premier scrutin, ces résultats démontrent "une incroyable dynamique pour le Front national" et qu'il existe "un mouvement qui s'implante, se structure et gagne progressivement la confiance des Français". La candidate largement en tête dans la région Nord-Pas-de-Calais-Picardie avec 40,64% des suffrages se réjouit donc d'avoir la possibilité de "pouvoir apporter un mieux-être aux habitants dans un maximum de régions possible".
Le fait de retirer un candidat au second tour, c'est assez antidémocratique
Marine Le Pen
Grâce à ces scores, le Front national a battu ses précédents records établis lors des précédentes élections européennes et départementales. Cela tendrait à indiquer que "les habitants sont particulièrement heureux et satisfaits de la gestion Front national", dixit Marine Le Pen qui promet "la même chose dans les régions".
Face à cette nouvelle poussée du Front national, le Parti socialiste a décidé dès le soir du premier tour de mettre en place un "barrage républicain" en se retirant dans deux régions, en Nord-Pas-de-Calais-Picardie (Pierre de Saintignon) et en Provence-Alpes-Côte d'Azur (Christophe Castaner). Une troisième liste pourrait également abandonner, celle de Jean-Pierre Masseret en Alsace-Lorraine-Champagne-Ardenne. Des choix qui rendent cette élection "déloyale", estime Marine Le Pen. "Le fait de retirer un candidat au second tour, c'est assez antidémocratique. Aujourd'hui, on tord le bras des Français, en l'occurrence du peuple de gauche", assure-t-elle tout en se demandant "si les électeurs socialistes vont être d'accord pour élire Xavier Bertrand" en Nord-Pas-de-Calais-Picardie.
La patronne du Front national, bien placée pour arriver au pouvoir en 2017, selon Gilbert Collard, estime en tout cas que "le Parti socialiste exprime un mépris inouï à l'égard des électeurs qui lui ont fait confiance au premier tour". Marine Le Pen n'a pas non plus manqué de mettre en exergue "le très faible score de l'UMP (sic) qui était présentée par Nicolas Sarkozy comme étant capable de reprendre des couleurs".
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