Voiture de police incendiée, métro dégradé, vitrines cassées, distributeurs automatiques saccagés... Il n'y a pas un jour sans que les manifestations contre la loi Travail ne soient émaillées d'incidents, parfois graves. Il faut que ça s'arrête maintenant. On a l'impression que plus le nombre de manifestants diminue, plus les blocs de casseurs grossissent et sont violents. Ça ne peut plus durer.
Manifester c'est une chose. Faire grève de manière systématique, on peut trouver que cela commence à faire beaucoup, qu'il y a une volonté de nuire mais bon, la grève c'est un droit. Mais ce spectacle de guérilla urbaine, cette violence qui vise à tout saccager, à s'en prendre aux forces de l'ordre, ça suffit !
À qui la faute ? Des casseurs il y en a toujours eu, et pas qu'en France. La nouveauté, c'est qu'avant ils se faisaient plaisir en fin de manifs. Maintenant, ils sont là dès le début. La différence c'est qu'avant ils s'en prenaient aux vitrines des magasins. Aujourd'hui, c'est la "haine du flic" qui les anime.
Il y a plusieurs coupables. Il faudrait peut-être s'interroger sur la manière dont un arrêté préfectoral d'interdiction de manifester est défait par la justice, lorsque que cela concerne des personnes ultra-violentes et sous état d'urgence.
Dans cette affaire, "force doit rester à la loi"
Alba Ventura
Prenons ensuite les syndicats. Et notamment la CGT qui aujourd'hui est obligée de renforcer son service d'ordre parce qu'elle aussi est la cible des casseurs. Elle a sa part de responsabilité avec son discours anti-policier. La CGT joue un rôle dans la radicalisation des conflits. Elle influence aussi cette jeunesse un peu paumée qui cherche à en découdre, qui manifeste contre cette loi Travail qui ferait des patrons des "esclavagistes".
Au passage, lisez le message de Sonia sur Facebook. Cette chef d'entreprise de TPE répond à deux jeunes manifestantes qui brandissaient des pancartes où l'on pouvait lire "Sous le pont d'Avignon, on y pend tous les patrons". Son message est percutant.
La faute en revient aussi et surtout au gouvernement terrifié - et on le comprend - à l'idée qu'il puisse y avoir un dérapage mortel, de se retrouver face au syndrome Malik Oussekine, cette peur de laisser un gamin sur le pavé. Sauf qu'on n'a pas affaire ici à des étudiants qui viennent seulement là pour manifester leur hostilité à la loi El Khomri. On a affaire à des jeunes de l'ultra-gauche qui maîtrisent parfaitement les techniques de harcèlement contre la police.
Dans deux semaines, la France va recevoir l'Europe du foot. C'est simple il y a deux solutions : soit le gouvernement retire sa loi (on a compris que ce n'était dans ses pas ses plans), soit il fait vraiment le ménage dans la rue.
Il y a une expression qu'utilisent les forces de l'ordre avant de charger. Elles préviennent deux fois, en disant : "Force reste à la loi". On appelle ça les sommations d'usage. Dans cette affaire, "force doit rester à la loi" parce que c'est le principe même de la République et la condition de l'exercice serein de notre démocratie.
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