Manuel Valls est conforté dans son fauteuil de député. L'ancien Premier ministre a été élu dans l'Essonne le 18 juin dernier avec 139 voix d'avance sur son adversaire de la France insoumise, Farida Amrani. Contestée par deux de ses adversaires, son élection a été officiellement validée, vendredi 8 décembre, par le Conseil constitutionnel. L'avocat de Manuel Valls a publié la décision sur son site internet.
La candidate de la France insoumise mais aussi Gautier Albignac, autre candidat (Divers) dans cette circonscription, avaient chacun déposé un recours auprès de l'institution de la rue Montpensier au cours de l'été : ils ont été rejetés.
Ils portaient notamment sur l'authenticité de la signature de 110 électeurs à Évry et Corbeil-Essonnes. Le Conseil constitutionnel conclut que "66 votes, correspondant à des différences de signature significatives doivent être regardés comme irrégulièrement exprimés. Ces suffrages irréguliers restant en nombre inférieur à l'écart de voix entre les deux candidats du second tour, cette irrégularité ne saurait conduire à l'annulation des opérations électorales."
Chacune des parties est venue plaider sa cause au cours de la semaine. Dans le détail, Farida Amrani assurait que "la rémunération des collaborateurs parlementaires de M. Valls, sur des crédits alloués par l'Assemblée nationale, aurait en réalité bénéficié à la campagne électorale de ce dernier."
Gautier Albignac soutenait, quant à lui, "que le candidat élu aurait bénéficié de contributions en nature à sa campagne électorale de la part de collectivités publiques" et que ses équipes "auraient collé des affiches sur des emplacements nettoyés peu auparavant par les services municipaux." Ces allégations n'ont pas été établies.
Manuel Valls a "pris acte" de la décision du Conseil constitutionnel dans un communiqué et fustige des recours "infondés". L'ancien maire d'Évry profite de cette victoire constitutionnelle pour tirer à boulets rouges sur la France insoumise de Jean-Luc Mélenchon. "Cette volonté relève d'une stratégie politique, celle de la France insoumise, de son premier responsable, Jean-Luc Mélenchon, et de ses relais locaux, qui repose sur la violence des mots et la disqualification des responsables publics comme des médias."
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