"Ici les journalistes Léa Salamé, François Lenglet et Nathalie Saint-Cricq ont organisé un traquenard médiatique, ils ont abusé de leur autorité pour truquer des chiffres et mentir délibérément", avait accusé lundi 5 décembre Jean-Luc Mélenchon sur son blog à propos de son passage dans cette émission jeudi 30 novembre.
La direction de l'information de France Télévisions a répondu au leader de la France insoumise (FI) en rejetant "fermement les accusations de 'guet-apens' et de 'traquenard'" et soutenant "pleinement l'équipe de l'Émission politique, dont certains membres ont fait l'objet d'attaques ad hominem".
La direction de l'information a aussi affirmé que Jean-Luc Mélenchon "a fait l'objet de la même préparation dans le cadre de l'émission que les autres invités qui l'ont précédé". Elle relève que le leader de la France insoumise "n'en est pas à sa première participation à l'Émission politique et a déjà été soumis aux mêmes séquences et au même traitement que les autres invités".
Jean-Luc Mélenchon estime que les trois journalistes ont notamment "faussé l'identité de personnes convoquées sur le plateau pour incarner 'des Français moyens'" qui ont défendu les pesticides et des "voleurs du fisc".
En réaction, le leader de la France Insoumise a proposé la création d'"un tribunal professionnel qui puisse être saisi et qui ait le pouvoir de sanction symbolique contre les menteurs, les tricheurs, les enfumeurs", évoquant le lancement d'une pétition en ce sens.
Jean-Luc Mélenchon était notamment furieux de n'avoir pas connu à l'avance les sujets qu'allait aborder François Lenglet, spécialiste économique, et d'avoir été interpellé sur la situation au Venezuela par Laurence Debray, qu'il accuse de "réciter les éléments de langage de l'extrême droite vénézuélienne comme un piano mécanique".
Dès le lendemain de de l'émission, de nombreux Insoumis ont saisi le CSA à l'initiative du politologue Thomas Guénolé, engagé à la France insoumise, pour protester contre "la présentation malhonnête de l'information" par France 2.
Deux invitées de l'émission, Pauline Laigneau et Laurence Debray, ont été respectivement présentées comme une directrice de PME et comme une historienne. Avançant des d'articles de presse, les Insoumis accusent la première d'être "ouvertement tenante d'une position ultra-libérale" et qualifient la seconde d'"ex-banquière et macroniste".
Le CSA a confirmé lundi 4 décembre avoir reçu "plusieurs centaines" de signalements contre l'émission de France 2.
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