L'exercice était inédit. Ce lundi 20 mars, les cinq principaux candidats à l'élection présidentielle ont confronté leurs idées et leurs programme lors du premier débat présidentiel organisé sur TF1. Benoît Hamon, Jean-Luc Mélenchon, François Fillon, Marine Le Pen et Emmanuel Macron ont débattu pendant 3h24 exactement, autour de différents thèmes comme l'économie, les questions de société ou encore la politique internationale. Qui a tiré son épingle du jeu ? Qui a déçu ? Les éditorialistes Alain Duhamel (RTL) et Guillaume Roquette (Le Figaro) font le bilan.
Si Alain Duhamel a appris des choses lors du débat, ce n'est pas en termes d'idées mais de personnes. "La question était de savoir si Emmanuel Macron serait capable de faire face et ma réponse est oui". Quant à Marine Le Pen, elle devait démontrer sa stature présidentielle, et selon l'éditorialiste, elle n'a pas réussi à le faire. "François Fillon est apparu effacé au début puis s'est affirmé sur les problèmes économiques et sociaux", souligne Alain Duhamel. Un avis partagé par Guillaume Roquette qui reconnaît que le candidat de la droite "était un peu retrait".
S'il y a un point que les deux éditorialistes ont relevé, c'est le fait qu'aucun candidat n'ait attaqué François Fillon sur ses affaires judiciaires. Pour Guillaume Roquette, "François Fillon est apparu comme un candidat normal, on a retrouvé le Fillon des débats de la primaire de la droite : solide, calme qui a pu dérouler son programme". Alain Duhamel estime lui qu'"Emmanuel Macron et Marine Le Pen" ont même "ménagé" le candidat, "parce qu'ils ont évidemment besoin des voix de François Fillon, mais cela voulait surtout dire que tout le monde anticipait sur le duel Macron/Le Pen", explique-t-il.
Au final, un candidat est-il vraiment sorti du lot ? "C'est comme s'il y avait eu un consensus implicite pour que tout tourne entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen", analyse Alain Duhamel. Même si François Fillon est réapparu à la fin, "sur le reste on voyait que tout le monde était d'accord pour mettre en scène les deux candidats. Chacun le faisait à sa manière : Jean-Luc Mélenchon était très à l'aise, gouailleur, tandis que Benoît Hamon était plus effacé sauf en ce qui concerne la diplomatie et la politique internationale, mais pour le reste, cela faisait vraiment duel", tranche l'éditorialiste.
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