Les présidents de région Laurent Wauquiez et Valérie Pécresse ont mis un point d'honneur à faire appliquer cette disposition sur leur territoire. La clause Molière, qui contraint les ouvriers à parler français sur les chantiers, ne cesse de susciter la polémique en France mais aussi en Europe. Exemple parmi tant d'autres, la commissaire européenne à l'emploi parle de "discrimination contraire à la législation européenne" à l'évocation de la clause dans une interview au Parisien.
Invité de RTL vendredi 24 mars, Nicolas Dupont-Aignan, qui a l'intention de supprimer la directive travailleurs détachés dès les premiers jours de son potentiel mandat de président, est loin d'être de cet avis. "La clause Molière, elle est très bien. Je remarque d'ailleurs, ce qui est surréaliste que le patronat français, le Medef, les syndicats s'y opposent. Ça veut dire que l'on est dans un pays, où le patronat et les syndicats ne défendent plus les ouvriers, ceux qui travaillent", explique-t-il, sans évoquer le lien entre le travail et le fait de parler français.
Baisser les impôts de tous les Français à hauteur de 72,5 milliards d'euros, augmenter les salaires nets de 10% et les retraites de 100 euros par mois pour 6 millions de retraités, défiscaliser les heures supplémentaires et revaloriser l'allocation adultes handicapés font partie des autres priorités de Nicolas Dupont-Aignan. "Les pays où il y a eu une baisse d'impôts massive, rapide, énergique, ont vu leur croissance redémarrer. Et quand il y a de la croissance, il y a des recettes."
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