L'élection de Donald Trump a provoqué un florilège de réactions politiques françaises. Un coup de tonnerre politique analogue à celui qu'a provoqué l'arrivée de Trump au pouvoir aux États-Unis peut-il se réaliser en France ? "Aujourd'hui, cela paraît peu évident pour au moins deux raisons, selon Guillaume Roquette du Figaro. D'abord, Donald Trump était l'outsider parce qu'il parlait contre le système, mais il était également dans le système car investi par l'un des deux principaux partis. En France, Marine Le Pen n'a été investie ni par le Parti socialiste, ni par les Républicains. Ensuite, il y a un taux d'abstention très élevé aux États-Unis qui fait que le terrain était peut-être plus mouvant aux USA qu'il ne l'est en France", poursuit le journaliste.
"Cela peut désinhiber les électeurs qui peuvent se dire 'si les Américains se payent le luxe de voter Trump, pourquoi n'irions-nous pas voir ailleurs ?', car il y a quand même en France une grande envie de donner un coup de pied dans la fourmilière", estime pour sa part Olivier Mazerolle. "En même temps, l'on voit que les premiers jours de Donald Trump, comme président élu, ont assez balbutiants. Que va-t-il faire concrètement ? Cela va être important pour que les électeurs français se décident au mois de mai prochain."
Dans les camps des deux favoris de la primaire à droite, les entourages se lancent déjà dans une bataille de chiffres. Lundi 14 novembre, le maire de Bordeaux fait son Zénith de Paris. Nicolas Sarkozy l'avait rempli il y a un peu plus d'un mois. Ce meeting se voulait comme une démonstration de force. Son équipe avait alors expliqué qu'il y avait 6.000 personnes, mais l'équipe d'Alain Juppé dément : la jauge du Zénith, c'est un peu plus de 5.000 places assises et pas plus. Elle promet de faire mieux car contrairement au meeting de Sarkozy, celui de Juppé n'accueillera pas de chaises dans la fosse : les gens seront debout comme dans un concert. Le public entendra tour à tour Marielle de Sarnez la vice-présidente du MoDem, Jean-Christophe Lagarde patron de l'UDI, Patrick Devedjian président des Hauts-de-Seine, Valérie Pécresse présidente de la région Île-de-France et enfin Alain Juppé.
Dimanche 20 novembre, pour le premier tour de la primaire de la droite, nous aurons les premiers résultats aux alentours de 21h, lorsque les 2.000 premiers des quelque 10.000 bureaux de vote auront envoyé leurs résultats. Un résultat très partiel, mais ce premier résultat - comme aucun institut de sondage ne fait de commentaire à la sortie des urnes - va influencer les commentaires de toute la soirée électorale. Chez Alain Juppé, on explique que ces résultats seront forcément favorables à Nicolas Sarkozy car les 2.000 premiers bureaux de vote sont surtout en zone rurale, où Nicolas Sarkozy fait de bons scores. Chez Nicolas Sarkozy, on explique l'inverse : c'est Alain Juppé qui arrivera en tête, car les bureaux de vote où l'on vote le moins, selon eux, sont placés dans des quartiers où des villes de gauche - là où, selon eux, les votants choisiront Alain Juppé.
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