François Baroin, Laurent Wauquiez, Éric Woerth, Éric Ciotti, Gérald Darmanin... Tous étaient présents au côté de Nicolas Sarkozy qui souhaite relancer sa campagne en vue de la primaire de la droite. Et autant dire qu'il y avait une ambiance des grands jours au Zénith de Paris ce dimanche 9 octobre. Un meeting digne des grandes heures de la campagne présidentielle de 2012 pour montrer que l'ancien chef de l'État n'a rien perdu de sa force et sa puissance.
Dans un Zénith archi-comble aux couleurs tricolores, l'objectif est pleinement rempli pour celui qui rêve de retrouver son costume de président de la République en 2017. La mise en scène est particulièrement soignée et l'entrée en piste de Nicolas Sarkozy résonne encore sous les cris de simples "on va gagner". Et dans les tribunes, les sarkozystes sont au rendez-vous avec une confiance maximale : "Il croit en la France, il croit aux Français". Cela sera-t-il suffisant à l'heure face à Alain Juppé domine les sondages ? Des résultats dont ne veulent pas entendre parler les supporters de l'ancien chef de l'État. Le nom du maire de Bordeaux est presque proscrit dans les allées du Zénith parisien.
Cette euphorie ressentie ce dimanche 9 octobre pourra-t-elle se poursuivre dans les jours et semaines à venir ? C'est tout le pari des sarkozystes à l'heure où leur candidat s'est positionné en candidat de la majorité. "Je suis candidat pour dire la vérité, pas pour la taire. La France est trop malade pour qu'on la soigne à dose homéopathique. Je suis candidat pour parler du quotidien des Français, pas pour être le représentant d'une petite élite pour qui tout va bien. Je veux parler au nom de cette majorité silencieuse", a-t-il déclaré devant une salle conquise assurant vouloir "la résurrection du peuple de France".
Avec ses fidèles lieutenants, l'ancien chef de l'État a ainsi mis l'accent sur la France "déclassée". "Cette classe moyenne qui s'est mise à compter ses fins de mois parce qu'elle est la première victime du choc fiscal, celle que l'on veut priver de l'allocation logement... Voilà où nous en sommes dans la République française", a critiqué l'ancien président de la République. Avant d'enchaîner : "Le déclassement se sont ses familles qui ont dû renoncer à la garde d'enfants à domicile, ce sont ces millions de Français que l'on ponctionne pour entretenir un système social devenu injuste... Voilà le déclassement que je veux dénoncer", a-t-il affirmé devant un public conquis.
"Identité", "racine", "autorité", "terrorisme"... Nicolas Sarkozy a confirmé son virage très à droite entrepris depuis le début de sa campagne. Des mots qui font écho au discours prononcé en 2012 voire même en 2007. "Nicolas Sarkozy s'adresse à la France incomprise, maltraitée et il dénonce les territoires où les habitants ont peur parce que les 'caïds', les 'voyous', les 'racailles' se croient tout permis dans le pays de François Hollande", analyse Olivier Mazerolle au micro de RTL. "Dès lors il est obligé d'aller chercher, autant qu'il peut le faire, l'électorat qui est parti au Front national", enchaîne le journaliste.
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