Impôts : "Il y aura une baisse pour les Français les plus modestes", confirme Michel Sapin

L'année 2016 sera marquée des baisses d'impôts. Après avoir annoncé que ces réductions interviendraient si la croissance s'amplifiait en 2016, François Hollande a tenu à rassurer en précisant que les Français en bénéficieront "quoi qu'il arrive".

Michel Sapin, le ministre des Finances, confirme qu'il y aura bien une baisse d'impôts "pour les Français les plus modestes qui ont supporté très fortement les hausses d'impôts qu'elles soient décidées par le précédent président ou par celui-ci". Et parmi les différentes pistes à l'étude, l'impôt sur le revenu est étudié : "Il est certainement celui qui a fait le plus de mal au cours de ces dernières années".

Vers une révision de l'impôt sur le revenu ?

Le ministre, proche de François Hollande, tient à rappeler la mesure de Nicolas Sarkozy, qui avait réduit la demi-part concernant les veuves. "Cette suppression s'est faite sur plusieurs années mais la dernière fois que cela a eu un effet, c'était en 2014. Ça a été payé par qui ? Pas par Madame Bettencourt, explique Michel Sapin, avant d'ajouter la question de l'impôt sur le revenu est la question principale pour les Français".

Et "ce n'est pas parce que nous baissons pour les uns, que cela va augmenter pour les autres", assure Michel Sapin qui explique que les priorités du gouvernement concerne le budget, l'éducation et le fait de continuer à baisser nos déficits. Comment cette baisse va-t-elle être financée ? "Il n'y a qu'une seule solution, c'est de maîtriser et diminuer nos dépenses en 2016 et c'est ce qui permettra de financer cette nouvelle baisse d'impôts.

Nous avons financé par des diminutions de dépenses, une diminution d'impôts de l'ordre de 3 milliards

Michel Sapin, le ministre des Finances

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Tout en expliquant qu'il ne déviera pas du "sérieux budgétaire", le ministre des Finances rappelle qu'"en ce moment même", les baisses d'impôts programmés pour 9 millions de ménages, "sont sur les feuilles". "Nous avons financé par des diminutions de dépenses, une diminution d'impôts de l'ordre de 3 milliards", ajoute-t-il. 

L'élargissement de la redevance télé aux smartphones et aux tablettes est "une des réflexions" abordée par le gouvernement, explique le ministre qui ajoute que "beaucoup de gens regardent la télévision autrement" : "Que les choses évoluent pourquoi pas, mais je ne pense pas que ça arrivera"