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François Hollande arrive à la conférence de presse le 18 septembre 2014
Crédit : PATRICK KOVARIK / AFP
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François Hollande s'est exprimé pendant un peu plus de deux heures, à l'Élysée, face aux journalistes ce jeudi 18 septembre. Après avoir obtenu la confiance des députés en son gouvernement, le président a ainsi répondu à de nombreuses questions concernant les frondeurs, le livre de Valérie Trierweiler, la démission de Thomas Thévenoud et l'intervention de la France en Irak.
Alors que Manuel Valls a annoncé, au lendemain de son discours de politique générale, la suppression de la première tranche d'imposition, François Hollande affirme que "la France ne va pas lever d'impôts supplémentaires".
François Hollande a joué carte sur table en annonçant que les Français ne connaîtront pas de hausses d'impôts. Le président en a aussi profité pour expliquer que la France n'irait pas plus loin que les 50 milliards d'euros d'économies.
Même si le gouvernement de Manuel Valls a obtenu la confiance des députés,ce résultat est en demi-teinte avec 269 voix favorables contre 306 en avril dernier. Interrogé sur les frondeurs, François Hollande admet que "s'il n'y avait pas eu la confiance, le peuple aurait été appelé à renouveler l'Assemblée nationale".
Cependant, le président rappelle que ce qui fait sa légitimité, "c'est le mandat que j'ai reçu du peuple", avant d'ajouter "la Constitution ne prévoit pas que les sondages m'enlèvent ma légitimité". Il reconnaît qu'il y a eu "une succession d'épreuves".
François Hollande connaît une chute sans précédent de sa cote de popularité. L'interventionnisme de Manuel Valls pose la question d'une rivalité entre les deux hommes. François Hollande met fin au débat en déclarant avoir "choisi Manuel Valls pour ses qualités, son courage, son sens de l'État et pour sa loyauté".
"Je sais que jusqu'au bout, il servira l'État", a ajouté François Hollande. "Une rivalité avec Manuel Valls n'est pas envisageable", précise-t-il.
François Hollande a assuré qu'"il n'y aurait pas d'augmentation de la TVA", lors de sa conférence de presse. "Quand je suis arrivé aux responsabilités, la TVA aurait dû être augmentée de 1,6%, mais nous avons supprimé cette mesure", se défend-t-il.
Sur le volet international, François Hollande a assuré qu'"il n'y aurait pas d'envoie de troupes au sol en Irak". Cependant, il précise qu'il y aura un appui aérien. Il explique que "près de 1.000 Français ou résidents en France ont rejoint Daesh. 36 sont morts", déclare François Hollande.
Alors qu'une volontaire française de Médecins Sans Frontières est atteinte du virus Ebola, François Hollande annonce que la France va "installer dans les jours qui viennent un hôpital militaire en Guinée, là où se situe le foyer principal de l'épidémie".
Il n'y aura pas de nouvelles révélations par rapport à sa relation avec Valérie Trierweiler. Alors que l'ancienne première dame a publié Merci pour ce moment, le président n'a pas souhaité faire de déclaration sur ce sujet.
"Je comprends votre acharnement à prendre le micro, mais je me suis déjà exprimé sur ce sujet et j'ai déjà dit ce que j'avais pu ressentir au-delà des épreuves et des douleurs. Je ne vous donnerai pas d'autres réponses", dit-il.
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