François Hollande refuse d'évoquer Valérie Trierweiler
Interrogé sur l'impact du livre de son ex-compagne Valérie Trierweiler, le président de la République s'est refusé à tout commentaire.
En pleine conférence de presse présidentielle organisée le 18 septembre afin d'évoquer des thèmes cruciaux pour le pays tels que le remaniement, le chômage, les frondeurs ou encore les impôts, François Hollande a été interpellé sur un sujet proche de sa vie privée.
Une réponse déjà donnée par François Hollande
Le locataire de l'Élysée a été invité à donner son ressenti sur le succès retentissant du livre Merci pour ce moment signé par son ex-compagne Valérie Trierweiler. La journaliste, qui a partagé la vie du président pendant presque deux ans et demi à l'Élysée, a dévoilé de nombreux éléments intimes de la vie du chef de l'État. Ce dernier, estimant qu'il avait déjà donné son avis sur la question, a préféré dire qu'il ne ferait aucun commentaire.
Le livre Merci pour ce moment avait provoqué plusieurs polémiques. Notamment autour de l'expression les "sans-dents" prêtée au président pour parler des pauvres. Devant les remous provoqués par ces révélations, le chef de l'État s'était exprimé sans un entretien au Nouvel Obs. "Je l'ai vécu comme un coup porté à ma vie toute entière" avait-il dit.
Un président "dur avec lui-même"
En conclusion de sa conférence de presse, le président a tout de même réagi à une question lui demandant ce qu'il avait appris sur lui-même depuis le début de sa présidence tout en tenant compte de la récente sortie du livre de Valérie Trierweiler.
François Hollande s'est alors dévoilé sur l'influence qu'a eu l'exercice du pouvoir suprême sur sa vie : "La fonction présidentielle est exceptionnelle, mais elle ne conduit pas à étouffer ses sentiments, elle ne conduit pas à l’isolement, elle n’éteint pas les douleurs. Être président donne une expérience, j'ai désormais l’expérience qui permet d'affronter toutes les situations et de pouvoir être dur par rapports à certaines situations" explique le chef de l'État qui conclue : "C'est dur d'imposer à ses proches la vie ici. Ce qui m'a paru nécessaire c’était d'être dur avec moi-même".
