Emmanuel Macron a le vent en poupe. À moins de trois mois du premier tour de l'élection présidentielle, l'ancien ministre de François Hollande se trouve dans une dynamique favorable, selon les récents sondages. Alors que François Fillon s'embourbe dans le "Penelopegate" et plonge à 19%-20% d'intentions de vote, que François Bayrou soit candidat ou non, Emmanuel Macron serait même en mesure d'assurer sa qualification pour le second tour (22-23%). L'affaire Penelope Fillon et la victoire de Benoît Hamon n'y sont peut-être pas étrangers.
Dans ce contexte politique agité, Emmanuel Macron s'est exprimé sur le plateau du 20 heures de TF1, mercredi 1er février. Le leader d'En Marche a tout d'abord commenté la polémique concernant François Fillon. Puis il s'est justifié concernant son utilisation des fonds du ministère de l'Économie. Des parlementaires l'accusaient d'avoir profité de frais de représentation de Bercy pour mettre en branle sa campagne présidentielle.
François Fillon doit-il se retirer de la course à la présidentielle, si les soupçons d'emploi fictifs portant sur sa femme sont avérés ? Emmanuel Macron refuse de répondre. "Je ne vais pas faire de politique fiction. On le voit, c'est à la fois un état de sidération dans la classe politique et, plus largement, dans le pays. C'est une colère qui monte", lance-t-il.
Appelant au "calme" et "beaucoup d'exigence collective", Emmanuel Macron souhaite que l'on "se concentre sur le fond des sujets", tout en demandant de la "transparence" et des "explications". Il tient néanmoins à ce que "la présomption d’innocence soit respectée" et que la "dignité de la vie politique soit préservée".
Emmanuel Macron réfute avoir profité de l'argent public du ministère de l'Économie afin de préparer sa campagne présidentielle. "Je n'ai pas utilisé cet argent pour le mouvement En Marche ! (...) Cela est interdit, et j'y étais très vigilant".
Pour ne pas rester sur la défensive, il en a profité pour contre-attaquer et dénoncer les facilités de ses concurrents. "J'ai démissionné fin août 2016. Le jour où j'ai été candidat, j'ai démissionné de la fonction publique. Je suis donc aujourd'hui le seul candidat à l’élection présidentielle qui n'est pas payé par le contribuable pour faire autre chose".
Invité à s'exprimer sur François Bayrou, toujours pas déclaré candidat, Emmanuel Macron affirme qu'il ne serait pas contre un ralliement. "Beaucoup de compagnons de route de François Bayrou nous ont rejoint. J'espère qu'il prendra ses responsabilités dans les jours ou semaines qui viennent", lâche-t-il, en se posant en rassembleur des "sociaux démocrates", "de la gauche du réel", "des écologistes exigeants porteur d'un humanisme radical" et des partisans du "centre droit" et des "gaullistes sociaux".
Néanmoins, interrogé sur un possible soutien de Ségolène Royal, il affirme ne pas "chercher le soutien d'untel ou d'untel". Tout en ajoutant : "On est un peu dans la politique d'hier et d'avant-hier".
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