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Débat présidentielle 2017 : "Hani Ramadan, je ne le connais pas", se défend Macron

Marine Le Pen a attaqué son rival sur sa supposée proximité avec l'Union des organisations islamiques de France (UOIF), qui selon elle "défend le fondamentalisme islamiste".

Emmanuel Macron lors du débat présidentiel le 3 mai 2017

Crédit : Capture d'écran France 2

Léa Stassinet

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La lutte contre le terrorisme est considérée comme une priorité pour les deux candidats à l'élection présidentielle. Lors du débat d'entre-deux tours, chacun a exposé ses mesures, avec notamment la création d'une "task force" pour Emmanuel Macron, censée coordonnée les services de renseignement. Marine Le Pen souhaite, elle, "s'attaquer à la racine du mal", en fermant les mosquées salafistes mais aussi en s'attaquant "aux associations qui vous soutiennent Monsieur Macron", s'est-elle directement adressé à son adversaire.

"Comme l'Union des organisations islamiques de France (UOIF, ndlr), une association islamiste, qui défend le fondamentalisme islamiste, et qui a invité à chacun de ses congrès des gens qui sont venus exprimer leur haine des juifs, leur haine des homosexuels, des mécréants et qui tiennent systématiquement des discours de haine", a poursuivi Marine Le Pen. "Monsieur Hani Ramadan (frère de Tariq Ramadan, il a appelé à voter contre Marine Le Pen, ndlr), qui justifie la lapidation des femmes, il vous a soutenu aussi", continue la candidate du Front national. 

"Vous dites des bêtises", a répondu Emmanuel Macron, qui affirme : "Hani Ramadan ne m'a jamais soutenu, je ne le connais pas !". Le candidat explique ensuite que s'il est élu, et "si l'UOIF prononce, invite, mène des activités contraires aux lois de la République", il la fera interdire. "Je ne connais pas les dirigeants de l'UOIF, je ne les ai jamais rencontré", a martelé le leader du mouvement "En marche !", se défendant de toute proximité avec l'organisation. 

"À ma connaissance, le dernier parti politique qui a eu maille à partir avec eux et qui les a fait participer à des colloques, c'est le FN et Monsieur Aliot. Donc balayez devant votre porte mais ne venez pas me chercher là-dessus !", a conclu Emmanuel Macron. Selon Le Monde, qui cite Jordan Bardella, patron du collectif FN "Banlieues patriotes", le candidat fait référence à un colloque du Club idées nations du vice-président du parti Louis Aliot, où Camel Bechikh, membre de l'UOIF, avait été invité en 2013.

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