Benoît Hamon l'a promis : s'il est élu, il procédera au recrutement de 40.000 enseignants supplémentaires. Ils viendront s'ajouter aux 60.000 postes créés pendant le quinquennat de François Hollande. En 2015, toutefois, le nombre de candidat à l'enseignement a chuté d'un tiers par rapport à 2007. Ainsi, face à cette pénurie, comment compte faire le candidat socialiste ? N'y a-t-il pas un risque de privilégier le quantitatif au qualitatif ? "Je ne crois pas, a assuré Benoît Hamon au micro de RTL. On a rétabli la formation initiale des enseignants. Je rappelle que Nicolas Sarkozy l'avait supprimée. Apprendre était le métier que l'on apprenait plus dans ce pays, nous l'avons rétabli".
En matière d'éducation, Benoît Hamon fait des classes surchargées dans les écoles primaires un combat contre lequel il entend lutter fermement. "Ma priorité, c'est d'en finir avec les classes surchargées en primaire, a-t-il martelé au micro de RTL. Dans les écoles primaires en moyenne aujourd'hui il y a 23 élèves par classe. Mais la réalité c'est qu'on peut être à 30 ou à 15", a-t-il déploré. Ainsi, le candidat a formulé le souhait qu'il ne puisse plus y avoir plus de 25 élèves par classe dans les écoles primaires françaises et 20 dans les zones d'éducation prioritaire (ZEP) et dans les Outre-Mer. Une mesure qu'il souhaite appliquer pour les classes de CP, CE1 et CE2.
Renvoyer la liberté de recruter aux écoles est dangereux
Benoît Hamon sur RTL
Si Benoît Hamon souhaite qu'il n'y ait pas plus de 25 élèves par classe dans les écoles primaires, Emmanuel Macron, son adversaire, souhaite aller plus loin et diviser par deux cet effectif. Sans répondre sur cette question, le candidat socialiste a pointé la liberté de recrutement donnée aux écoles que souhaiterait mettre en place le candidat "En Marche !". "Renvoyer la liberté de recruter aux écoles est dangereux. Ce qui veut dire que les meilleurs professeurs iront là où les écoles sont les plus attractives", a-t-il dénoncé.
Créer 40.000 nouveaux postes dans l'Éducation nationale n'est-il pas trop coûteux pour l'État ? Selon Benoît Hamon, le coût de ces mesures pour l'école s'élève à 4 milliards d'euros. "Ce n'est pas qu'un coût, a-t-il fait valoir. Je préfère investir dans l'école, dans le fait que nos enfant puissent apprendre correctement dès le primaire, plutôt que de devoir payer demain le coût de l'ignorance".
Bienvenue sur RTL
Ne manquez rien de l'actualité en activant les notifications sur votre navigateur
Cliquez sur “Autoriser” pour poursuivre votre navigation en recevant des notifications. Vous recevrez ponctuellement sous forme de notifciation des actualités RTL. Pour vous désabonner, modifier vos préférences, rendez-vous à tout moment dans le centre de notification de votre équipement.
Bienvenue sur RTL
Rejoignez la communauté RTL, RTL2 et Fun Radio pour profiter du meilleur de la radio
Je crée mon compte