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Après la défaite de Fillon, Les Républicains convoquent un bureau politique

Certains ont déjà réglé leurs comptes avec le candidat malheureux. Le parti a convoqué un comité politique dès 10h30, suivi d'un bureau politique à 17 heures.

François Fillon au soir du premier tour de l'élection présidentielle, le 23 avril 2017

Crédit : CHRISTOPHE ARCHAMBAULT / AFP

Léa Stassinet

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Il n'aura pas réussi à faire oublier les affairesFrançois Fillon ne s'est pas qualifié pour le 2nd tour de l'élection présidentielle. Le candidat de la droite est arrivé troisième, avec quasiment 20% de voix. Il est devancé par Emmanuel Macron, qui obtient un peu plus de 23,8% des voix selon les dernières estimations, et Marine Le Pen, deuxième avec 21,4%. 

Alors pour parler de ce "21 avril" vécu "par la droite", selon les mots de Jean-François Copé à l'issue du 1er tour, le parti Les Républicains, via Bernard Accoyer, a convoqué un comité politique dès 10h30 ce lundi 24 avril. Il sera composé des candidats à la primaire, mais aussi de Christian Jacob, le président du groupe LR à l'Assemblée, de son homologue au Sénat Bruno Retailleau, de Laurent Wauquiez, Isabelle Le Callenec, Gérald Darmanin et Annie Genevard. 

Puis le parti se réunira en bureau politique à 17 heures au siège des Républicains, également à l'initiative de Bernard Accoyer, secrétaire général du mouvement, qui assure la présidence par intérim. Mais à quoi vont réellement servir ces réunions ? Tenter de tirer les leçons de cet échec, mais aussi définir une position "commune conforme à l'intérêt général de notre pays" pour le second tour, comme le souhaite Gérard Larcher, le président LR du Sénat. 

Dans les rangs du parti, ils sont déjà plusieurs à avoir exprimé publiquement leur choix concernant le vote du 7 mai prochain. Gérard Larcher a pour sa part indiqué qu'il voterait pour Emmanuel Macron, tout comme François Fillon, François Baroin, Christian Estrosi, Nathalie Kosciusko-Morizet, Jean-Pierre Raffarin, Xavier Bertrand ou encore Alain Juppé. En revanche Henri Guaino opte pour le "ni-ni". Quant à Rachida Dati, elle souhaite qu'Emmanuel Macron "prenne en considération les aspirations du peuple de droite", avant de se prononcer. Nadine Morano affirme pour sa part qu'elle "n'appellera pas, sans condition, à voter pour Monsieur Macron", qu'elle a "combattu". 

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