VIDÉO - Résultats élection américaine : quelle politique étrangère pour Clinton et Trump ?

ÉCLAIRAGE - D'un côté, Hillary Clinton prône une politique interventionniste dans la lignée de Barack Obama. De l'autre, Donald Trump adopte une position isolationniste pour les États-Unis.

Isabelle Dath, chef du service Étranger de RTL

Crédit : RTL.fr

Quelle sera la politique étrangère d'Hillary Clinton et de Donald Trump ?

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Quelle sera la politique étrangère des deux candidats à la présidence des États-Unis ? Entre Hillary Clinton et Donald Trump, les Américains ont le choix entre deux candidats qui ont une vision radicalement différente de la place de la première puissance mondiale dans les relations diplomatiques. Et l'Union européenne pourrait particulièrement être impactée.

Pour Hillary Clinton, c'est une politique dans la continuité de l'administration Obama qui se prépare. Rien de plus logique pour celle qui a été secrétaire d'État des États-Unis entre 2009 et 2013. Si elle est élue, il devrait toutefois y avoir quelques nuances avec son prédécesseur. Elle sera probablement plus interventionniste, notamment en Syrie, où l'armée américaine mène la coalition internationale contre Daesh et apporte un soutien logistique aux forces spéciales irakiennes qui sont sur le terrain.

Une présidence isolationniste avec Trump

Pour Donald Trump, il faudrait s'attendre à un saut dans l'inconnu. Pour le moment, le républicain ne travaille qu'avec ses équipes de la Trump Tower et ne s'entoure pas spécialement d'experts de la politique étrangère. Isolationniste et unilatéraliste, le richissime candidat souhaite se dégager de tous les conflits. De plus, il n'apprécie pas spécialement les institutions internationales. Il considère notamment l'OTAN comme une machine à cash que les Américains paient très cher pour aider les Européens à se défendre. Il a d'ailleurs expliqué par le passé que les États-Unis, sous sa présidence, ne seraient pas prêts à protéger les pays baltes en cas d'offensive de la Russie.

Il observe également une certaine défiance vis-à-vis de l'accord de Paris sur le climat, étant donné qu'il considère comme un canular le réchauffement climatique. S'il va être difficile pour lui de ne pas appliquer l'accord de Paris, car il a été ratifié et qu'il est mis en oeuvre depuis quelques jours, il peut tout à fait décider de le dynamiter. Cela risquerait cependant d'ouvrir la boîte de Pandore et pourrait inciter d'autres pays, qui ont signé cet accord à reculons, à faire de même.

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