Présidentielle américaine : les "swing states", décisifs pour les résultats

À chaque élection américaine, il y a les États quasiment gagnés d'avance et ceux qui détiennent la clé du scrutin. Ce sont les fameux "swing states", les États indécis, ceux dont le cœur balance et où les candidats sont au coude-à-coude. 

Le vote peut en effet basculer d'une élection à l'autre dans chacun de ces États car ni les républicains ni les démocrates n'y ont de majorité nette. Tous les quatre ans, les électeurs étant divisés, ces "swing states" ont donc une influence majeure sur le résultat final. Car si un candidat y arrive en tête des suffrages, il remporte le vote de tous les grands électeurs. C'est le système du "winner-takes-all", comprenez "le vainqueur remporte tout". Il n'existe que deux exceptions à ce système : le Maine et le Nebraska, qui fonctionnent selon le mode de la proportionnelle.

Les "swing states" étant généralement des États très peuplés, ils concentrent un nombre plus important de grands électeurs que les autres et suscitent donc toutes les convoitises de la part des candidats. Sans dire qu'ils ne font campagne que dans ces États clés, il leurs manifeste un intérêt tout particulier. D'autant qu'il apparaît logiquement moins utile de déployer son énergie et son argent pour faire campagne dans des États où l'issur du scrutin est déjà scellée, compte tenu du système de vote. 

Quels sont les "swing states" ?

On compte une dizaine de "swing states" : le Colorado, la Floride, l'Iowa, le Michigan, le Nevada, le New Hampshire, l'Arizona, l'Ohio, la Pennsylvanie, le Wisconsin, la Virginie et la Caroline du Nord. La Floride et l'Ohio étant les deux États les plus peuplés, ils disposent du plus grand nombre de grands électeurs et sont donc les États qui ont le plus d'impact sur le résultat final de l'élection. 

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