Donald Trump l'avait promis pendant sa campagne. Le président américain l'a
fait dans la soirée du 1er juin : il annonce que les États-Unis se retirent de
l'accord de Paris sur le climat. Cet accord avait été signé en grande pompe il
y a un an et demi. L'histoire retiendra que c'est dans la roseraie de la
Maison-Blanche que Donald Trump a piétiné l'accord, qui vise à limiter la hausse
de la température moyenne mondiale.
"Je me bats pour ce grand peuple et c'est pourquoi, afin de respecter mon
engagement solennel de protéger les États-Unis et son peuple, les États-Unis vont se retirer de l'accord sur le climat", a-t-il déclaré lors d'une conférence
de presse. Cette décision, c'est bien un choix politique. Sa promesse,
l'Amérique d'abord.
Sur toutes les chaînes, en édition spéciale, un discours nationaliste truffé
de chiffres mensongers, d'accusations grossières. Il affirme que les autres
pays, notamment la Chine, se moquent de l'Amérique, que l'accord n'était qu'une
stratégie dans le but de l'affaiblir économiquement. Il prétend que cela ne
changera rien au climat, car l'Amérique sous Trump aura "l'air le plus pur".
- Les dirigeants du monde entier sont unanimes et regrettent cette décision. Emmanuel Macron a pris la parole le 1er juin : "Je respecte cette décision
souveraine, mais je la regrette". Il a ajouté : "Je considère qu'il commet là
une erreur pour les intérêts de son pays et de son peuple, et une faute pour
l'avenir de notre planète".
- Donald Trump explique qu'il veut négocier un nouveau texte. Il va supprimer
les crédits aux énergies vertes, essayer de relancer le charbon et surtout
revenir sur toutes les promesses faites par Barack Obama à Paris. Les États-Unis vont garder pour eux les trois milliards de dollars promis pour aider les pays
pauvres victimes du réchauffement.
- L'étau se resserre sur Richard Ferrand, alors que François Bayrou a
présenté son plan de moralisation de la vie politique. Une enquête préliminaire est ouverte pour un dossier immobilier datant de 2011. Ce militant de la
République en marche est, comme beaucoup, sur la ligne tracée par le chef du
gouvernement : "Je laisse la justice faire son travail, s'il est mis en examen,
il doit partir". Cela dit le trouble est bien réel et certains n'hésitent pas à
le reconnaître.
- C'est le retour sur terre de Thomas Pesquet ce vendredi 2 juin. Il quitte
la station spatiale internationale, en compagnie du commandant russe Oleg
Novitski. Ils s'installeront à bord du vaisseau Soyouz à 12h50, heure de Paris,
avant d'atterrir dans les steppes du Kazakhstan après plus de trois heures de
voyage.
- À Roland-Garros, bilan mitigé pour les Français le 1er juin. Élimination de
Parmentier, Herbert et Chardy et qualification pour Cornet, Garcia et Gasquet,
qui affrontera Monfils au prochain tour. Lucas Pouille sera lui opposé à
Albert Ramos, spécialiste de la terre battue.
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