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Julian Assange (archive).
Crédit : JOHN STILLWELL / POOL / AFP
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L'Australien Julian Assange est finalement sorti vainqueur de son combat avec la justice suédoise, qui a annoncé vendredi 19 mai l'abandon de ses poursuites pour viol. Devant la presse à Stockholm, la procureure Marianne Ny a annoncé avoir "décidé de classer sans suite l'enquête pour viol présumé contre Julian Assange", et requis la levée du mandat d'arrêt européen qu'il tentait depuis 2010 de faire annuler.
A trois ans de la prescription, la magistrate a expliqué avoir jeté l'éponge en raison de l'inefficacité d'une procédure exceptionnellement longue, et non pas à la lumière de faits nouveaux. "Toutes les possibilités de faire avancer l'enquête ont été épuisées (...) et il n'apparaît plus proportionné de maintenir la demande de placement en détention provisoire par défaut de Julian Assange ni le mandat d'arrêt européen", a-t-elle fait valoir.
Même en l'absence de mandat d'arrêt continental, la police britannique a prévenu qu'elle serait "obligée" d'arrêter Julian Assange s'il sortait de l'ambassade équatorienne à Londres. Il avait en effet violé en 2012 les conditions de sa liberté sous caution au Royaume-Uni.
Le fondateur de WikiLeaks, qui s'est toujours défendu des accusations de viol, dénonce une manipulation pour le faire extrader vers les Etats-Unis, où il risque d'être poursuivi pour la publication de documents militaires et diplomatiques confidentiels. Le gouvernement Trump a affirmé en avril que l'arrestation de l'Australien était une "priorité". Et selon des médias citant des responsables américains, les Etats-Unis sont en train de monter un dossier d'accusation.
Les perspectives de Julian Assange restent limitées. S'il décidait de quitter l'ambassade équatorienne, il risquerait donc une interpellation par la police britannique et une extradition vers les États-Unis, voire vers la Suède, qui pourrait relancer une affaire classée en raison de son coût et de la difficulté pour les autorités suédoises de mettre la main sur Assange. Face à toutes ces hypothèses, l'Australien pourrait décider de rester à l'ambassade équatorienne qui l'accueille depuis 5 ans ou, de la même façon qu'Edward Snowden, aller trouver refuge dans un pays tiers, à condition de pouvoir s'y rendre sans être arrêté.
Sur son compte Twitter, il a réagi amèrement vendredi : "Détenu depuis 7 ans sans preuve pendant que mes enfants grandissaient et que mon nom était sali. Ni pardon, ni oubli.".
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