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Michel Cymes évoque la clause de conscience des pharmaciens

ÉDITO - "Le pharmacien peut refuser d'effectuer un acte pharmaceutique susceptible d’attenter à la vie humaine", dit un projet qui doit finalement être abandonné.

Michel Cymes évoque la clause de conscience des pharmaciens
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Mychel Cymes évoque la clause de conscience des pharmaciens
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Michel Cymes & Loïc Farge
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C'est une polémique qui n'a fait qu'enfler tout l'été, révélatrice du combat permanent que les femmes doivent mener pour la préservation de leurs droits. À l'origine de l'affaire, la nouvelle mouture du code de déontologie de l'Ordre national des pharmaciens. Il y a quelques mois, ce dernier lance une consultation. Il en ressort que les pharmaciens veulent pouvoir jouir d'une clause de conscience comme les médecins ou les journalistes.

Du coup, on introduit dans le code de déontologie un article qui dispose que le pharmacien pourra "refuser d'effectuer un acte pharmaceutique susceptible d'attenter à la vie humaine". Le problème est qu'il existe des courants traditionalistes qui estiment que la contraception est une atteinte à la vie humaine. Dès lors, n'importe quel pharmacien "tradi" aurait pu décréter que dans son officine on ne trouverait ni pilule, ni préservatif. Cela aurait été une atteinte flagrante aux droits des femmes, aux droits des patients et aux droits des consommateurs.

Le gouvernement a donné de la voix

Du côté du conseil de l'Ordre national des pharmaciens, on s'est efforcé d'expliquer que cette clause de conscience concernait la problématique de la fin de vie, et surtout pas la contraception. On a parlé de "procès d'intention injustifié". Mais finalement la polémique n'a pas désenflé. La ministre des Droits des femmes a même haussé le ton. Il lui a fallu rappeler, à juste titre, que l'accès à la contraception ne saurait être remise en cause. Sa voix a d'autant plus porté que tout projet de code de déontologie doit faire l'objet d'un décret en Conseil d'État.

L'affaire ne finit pas si mal. Ce mardi 6 septembre, le conseil national de l'Ordre national des pharmaciens devrait officiellement laisser tomber cette clause de conscience. Objectivement, il n'y a pas trop de regrets à avoir. Sur les 75.000 pharmaciens consultés, seuls 3.000 avaient répondu. Cela ne méritait donc pas de se mettre à dos la majorité des Français qui, eux, tiennent à leurs droits.

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