Sotchi : Brian Joubert "rêve de bien faire, pas de médaille"
INVITÉ RTL - Le champion du monde 2007 de patinage artistique compte profiter pleinement de ses derniers Jeux Olympiques à Sotchi. Il a répondu aux questions de Laurent Bazin vendredi.
Huit fois champion de France (de 2003 à 2008 et 2011 à
2012), trois fois champion d'Europe (2004-2007-2009), champion du Monde en 2007 et trois fois
vice-champion du Monde (2004-2006-2008), Brian Joubert participe à 29 ans à ses quatrièmes Jeux Olympiques d'hiver. Or, la compétition suprême ne lui a jamais souri : il n'a jamais fait mieux que 6e, en 2006, à Turin.
Les JO, ça a toujours été un peu compliqué
Brian Joubert
"Ça a toujours été un peu compliqué, a-t-il confirmé au micro de RTL vendredi, à quelques heures de la cérémonie d'ouverture. Mais voilà, maintenant ce sont mes derniers Jeux et j'espère réussir à faire une bonne compétition". Ce qui signifie qu'il rêve de médaille ? "Non pas spécialement, répond-il du tac au tac. Je rêve de bien faire. Après, s'il y a une médaille tant mieux. Mais s'il n'y en a pas, ce n'est pas l'objectif principal. Je sais que le niveau est vraiment très élevé, chez les Japonais, les Canadiens. Donc je ne veux pas non plus me faire de faux espoirs".
Pour le Poitevin, les meilleures chances de la France en patinage
reposent sur Nathalie Péchalat et Fabien Bourzat, en danse sur glace. Mais s'il est apparu modeste au micro de RTL, Brian Joubert s'est surtout montré "détendu, parce que je me suis toujours pris la tête sur les Jeux
et ça n'a jamais fonctionné. Donc, maintenant, je fais l'opposé. Je
n'ai rien à perdre, je ne suis là que pour me sentir bien. Et si je me
sens bien, je vais pouvoir performer un maximum".
Le dispositif de sécurité, on ne le voit pas du tout
Brian Joubert
Interrogé ensuite sur le climat qui règne à Sotchi, l'athlète a assuré que "le dispositif de sécurité, on ne le voit pas du tout. Le village est assez petit, les patinoires sont juste à côté, on peut y aller à pied. On ne voit pas d'armée, on ne voit pas de policiers. Je pense que ce dispositif est impressionnant, mais à l'extérieur du village olympique".
Enfin, quel regard porte-t-il sur les polémiques autour des droits de l'Homme ? "Il faut faire la part des choses, estime-t-il. Moi je suis là pour faire mon job sur cette compétition. Je suis concentré sur l'entrainement et pas sur ce qui se passait autour, surtout quand il s'agit de politique".
Je me sens bien en Russie
Brian Joubert
"Je suis heureux pour mon sport, a-t-il conclu, parce que je sais que le patinage est un sport populaire ici et que je suis apprécié en Russie. Donc moi je me sens bien là, c'est simplement ce que je recherche. Ils font les choses en grand, on le voit, et j'espère que ça va bien se passer globalement pour tout le monde".
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