Sébastien Chabal risque un an de suspension
Après avoir porté un violent coup de poing à un joueur d'Agen en décembre, Sébastien Chabal passe devant la commission de discipline vendredi et risque entre 2 et 52 semaines de suspension.
Sébastien Chabal risque gros. Le plus médiatique des joueurs de rugby comparaît vendredi matin (11h45) devant la commission de discipline de la Ligue nationale (LNR) pour avoir assené un coup de poing à Marc Giraud le 14 décembre dernier.
Le geste du troisième ligne lyonnais, à la 61e minute du match Agen-Lyon, comptant pour la 14e journée de Pro D2, avait marqué les esprits et fait le tour du web. Plus précisément, Chabal avait décoché un puissant coup de poing dans le visage du numéro 8 agenais, à tel point que ce dernier avait perdu connaissance et dû être évacué sur une civière. Heureusement pour lui, cette agression physique ne lui a pas laissé de séquelles.
Vers une fin de carrière ?
Sur le moment, l'arbitre de la rencontre avait seulement adressé un carton jaune à Sébastien Chabal, entraînant donc son exclusion pendant dix minutes. Mais devant la commission de discipline, l'international français (62 sélections), risque une suspension allant de 2 à 52 semaines, la peine prévue par l'article 725-1 du barème des sanctions de la LNR lorsqu'un joueur "frappe un adversaire avec la main, le bras ou le poing".
Les faits étant incontestables, le rugbyman a prévu de plaider coupable. "La vidéo est explicite. Elle montre que je suis retenu par le maillot et que j’ai un mauvais réflexe, dont je ne suis pas fier. Il n'y a pas grand-chose d'autre à dire, si ce n'est à m'excuser de ce geste d'énervement qui n'est pas acceptable sur un terrain", avait déclaré, dans le quotidien local Le Progrès, le joueur déjà suspendu en 2011 pour des propos très critiques sur l'arbitrage.
À 36 ans, Sébastien Chabal espère donc ne pas récolter la sanction maximale afin de ne pas avoir à envisager de mettre prématurément un terme à sa carrière. Son club, , craint lui aussi de devoir se passer pour une longue période de l'un de ses atouts alors qu'il est actuellement leader de Pro D2 à la mi-saison et donc bien parti pour remonter en Top 14.
