Leicester sacré champion d'Angleterre. Un exploit qui paraissait invraisemblable avant que cette saison 2015-2016 ne débute. Les "Foxes" sont-ils les champions nationaux les plus surprenants de l'histoire du football ? Aucun spécialiste, consultant ou bookmaker n'avait prévu une telle réussite pour les hommes de Claudio Ranieri, entraîneur qui avait enchaîné les fiascos à Rome, Milan ou encore à la tête de l'équipe nationale grecque. Avec une cote de 5.000 contre 1 en moyenne en Angleterre, Leicester était plutôt parti pour jouer le maintien de la très relevée Premier League anglaise, où les clubs champions des dix dernières saisons sont des entreprises multinationales générant des revenus ahurissants.
Dans la 16e plus grande ville du pays (330.000 habitants), les fans n'en croient pas leurs yeux, et ont attendu toute la saison le moment où leur équipe fétiche fléchirait sous le poids de la pression. Mais ce moment n'est finalement jamais venu. Tottenham, son principal poursuivant, et Arsenal, ont lâché prise plus tôt et ont été moins téméraires que les joueurs de ce club du centre de l'Angleterre.
En Europe, d'autres champions qui n'avaient pas la cote en début d'exercice sont parvenus à tenir le coup durant la longue et fastidieuse quête d'un titre national. Montpellier en 2011-2012, a par exemple brillamment tenu tête au Paris Saint-Germain version néo-qatarie et glané le trophée de Ligue 1. Le Blackburn d'Alan Shearer en 1994-1995 s'est incrusté dans le palmarès du championnat anglais, mais avait tout de même fini vice-champion l'année précédente. Kaiserslautern avait réussi, lors de la saison 1997-1998 en Allemagne, l'exploit unique d'être champion l'année de sa promotion en Bundesliga. Au Portugal, depuis la création du championnat en 1935, le trio Benfica-Sporting-Porto règne en maître et se partage tous les titres de l'histoire, sauf 2 : Belenses en 1946 et le Boavista de 2001. La Corogne avait mis fin à un monopole similaire en Liga en dominant Valence, le Real Madrid et le Barça.
Il y a sept ans, Leicester ne jouait qu'au troisième échelon britannique (League 1). La saison dernière, année de promotion en Premier League, ils avaient perdu 18 de leurs 19 premiers matches avant de se sauver, déjà miraculeusement. Rien ne laissait présager ce conte de fées. Et s'ils n'ont pas réussi un tel exploit sur la pelouse de Manchester United samedi, les Foxes peuvent remercier Chelsea qui a accroché Tottenham lundi.
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