Ronaldo réfute les accusations de viol et dénonce une désinformation
La star portugaise a riposté aux accusations de viol en s'attaquant, via son avocat, au journal allemand "Der Spiegel", qui a publié des copies de l'accord financier passé avec l'accusatrice.

Sa réponse était attendue, et elle est intervenue par le biais de son avocat sous forme de contre-attaque. Cristiano Ronaldo est au cœur d'une affaire d'accusations de viol de la part de Kathryn Mayorga. La jeune femme, rencontrée lors d'une soirée à Las Vegas en juin 2009, a indiqué que le Portugais l'avais forcée à avoir des rapports non consentis, et avait ensuite acheté son silence contre une forte somme d'argent.
"Ronaldo est contraint de briser le silence. Ce qui est arrivé en 2009 à Las Vegas a été complètement consenti", a indiqué l'avocat Peter Christiansen dans un communiqué envoyé par Gestifute, la société qui gère la carrière du joueur lusitanien.
"Cristiano Ronaldo ne nie pas qu'il a accepté de sceller un accord" mais "les documents qui sont censés contenir des déclarations de Monsieur Ronaldo et qui ont été reproduits dans les médias sont de pures inventions", martèle l'avocat dans des propos publiés par l'AFP.
Le conseiller tient à préciser que "cet accord ne constitue pas un aveu". "Ronaldo s'est limité à suivre l'avis de ses conseillers afin de mettre un terme aux accusations scandaleuses portées à son encontre". Des accusations qui "ruinent sa réputation" et inquiètent ses sponsors.
Le communiqué défend Ronaldo en pointant la fiabilité des documents publiés par le journal allemand Der Spiegel. Ce dernier a d'ailleurs contacté 20 Minutes afin de répondre aux accusation de l'avocat. "Nous n’avons aucune raison de croire que les documents à partir desquels nous avons mené notre enquête ne sont pas authentiques. Ils ont tous été vérifiés", précise le Spiegel.
"De plus, jusqu’ici, les avocats de M. Ronaldo ont toujours qualifié notre enquête 'de fiction journalistique'. Ils admettent maintenant que l’accord financier avec Mme Mayorga existe bel et bien", relève l'influent hebdomadaire allemand. Le média explique ainsi que les menaces de poursuites n'ont toujours pas été mises en application.