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PSG-OM : peut-on encore parler de "Classique" entre les deux clubs ?
Le PSG s'est imposé (3-1) à domicile contre l'Olympique de Marseille ce dimanche 16 mars, creusant son écart en tête de la Ligue 1. "Le Classique" entre le PSG et l'OM est un match incontournable du championnat de France. Mais depuis de nombreuses années désormais, les enjeux ne sont plus aussi élevés.
Le PSG s'est imposé (3-1) à domicile contre l'Olympique de Marseille, creusant son écart en tête de la Ligue 1
Crédit : JULIEN DE ROSA / AFP
Un "Classique" qui n'en a plus que le nom. Le Paris-Saint Germain s'est logiquement imposé à domicile (3-1) face à l'Olympique de Marseille ce dimanche 17 mars en clôture de la 26e journée de Ligue 1. Un résultat qui s'inscrit dans la continuité des matchs de ces dernières années entre les deux clubs. Sur les 20 dernières confrontations toutes compétitions confondues, c'est 16 victoires pour le PSG et seulement une pour l'OM. Alors, est-il toujours pertinent de parler de "Classique" entre les deux équipes ?
Le terme "Le Classique", préféré à celui de "Clasico", suggère une rivalité, un match à enjeux. Si la rivalité est toujours bien présente entre le club de la capitale et celui de la cité phocéenne, en témoignent les chants insultants lors des rencontres et les interdictions de déplacement des supporters de l'équipe adverse, les enjeux se font plus discrets.
Avant chaque "Classique", le PSG part désormais favori. Il y a souvent peu d'enjeu au niveau du classement. Le club de la capitale pointant souvent largement en tête de la Ligue 1. Symptôme de l'écart de niveau entre les deux équipes, pour la première fois depuis trois ans en Ligue 1, l'OM a marqué un but dans un "Classique".
Un vrai 'Classique', tu prends un coup, tu en rends un. Là ce n'est pas la réalité de ce combat.
Roberto De Zerbi, l'entraîneur de l'OM
La différence économique entre le PSG et l'OM impacte également la teneur des enjeux. Pour Roberto De Zerbi, l'entraîneur de l'Olympique de Marseille, c'est en partie à cause de cela que l'on ne peut plus vraiment parler de "Classique". "Nos moyens ne sont pas comparables avec la force économique du Paris Saint-Germain. Un vrai 'Classique', tu prends un coup, tu en rends un. Là ce n'est pas la réalité de ce combat", a-t-il indiqué à l'issue du match ce dimanche 16 mars.
860 millions d'euros de budget d'un côté, 275 de l'autre. Luis Enrique, l'entraîneur parisien, reconnaît cette domination financière indispensable pour atteindre le sommet. "Nous voulons écrire l'Histoire et battre les meilleures équipes du monde. Pour cela, il faut de l'argent, des bons joueurs et une idée de jeu. C'est notre objectif, être dominateur en France et en Europe", a expliqué l'Espagnol. Avec 19 points d'avance en Ligue 1, Paris a déjà rempli son contrat hexagonal. L'histoire est en route, mais loin d'être achevée à l'échelle continentale.
