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PSG : le partenariat avec Nike prolongé jusqu'en 2032 pour 75 millions d'euros par an
Paris Saint-Germain annonce avoir prolongé son contrat avec la marque à la virgule pour encore plus d'une décennie. Il s'agit du plus gros contrat sponsoring de l'histoire du club.
Le PSG célèbre son titre de Champion de France
Crédit : AFP
Le Paris Saint-Germain a prolongé son partenariat avec l'équipementier américain Nike jusqu'en 2032, signant "le plus important contrat de sponsoring de son histoire", a annoncé vendredi 28 juin le club français, soucieux de doper ses recettes commerciales pour faire face au fair-play financier de l'UEFA. Le montant du nouveau partenariat, qui courait avant cette prolongation jusqu'en 2022, n'a pas été communiqué.
Selon RMC Sport, le club parisien devrait toucher une somme avoisinant les 75 millions d'euros par saison contre 25 millions d'euros auparavant. Contactée par l'AFP, une source proche du club confirme que ce partenariat va rapporter "un montant bien supérieur" au deal signé en février avec le groupe Accor, nouveau sponsor maillot dont l'apport financier est estimé entre 55 et 70 millions d'euros annuels.
Partenaire du PSG depuis trois décennies, la marque à la virgule avait déjà intensifié ses relations avec le club de la capitale via un partenariat "exclusif" avec sa filiale Jordan, en septembre 2019. "Grâce à Nike et Jordan, nous avons vendu un nombre record de maillots cette saison, l'un des plus importants du football européen", a encore déclaré Nasser Al-Khelaïfi.
Le PSG est le 6e club le plus riche du monde
Selon une étude du cabinet Deloitte publiée en janvier, le PSG est le 6e club le plus riche du monde. Mais avec un revenu de 479,9 millions de livres (551,4 M EUR) lors de la saison 2017-2018, il reste très loin derrière le Real Madrid qui a généré, 674,6 millions de livres (774 M EUR environ) de revenus.
En mars 2019, le Paris Saint-Germain a remporté une victoire juridique sur le fair-play financier (FPF), qui interdit aux clubs de dépenser plus d'argent qu'ils n'en gagnent par leurs moyens propres, lorsque le Tribunal arbitral du sport (TAS) a estimé que le dossier, que l'UEFA voulait rouvrir, était "clôturé".
