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Ousmane Dembélé et Luis Enrique à la veille de la finale de la Ligue des champions PSG-Inter Milan, à l'Allianz Arena de Munich
Crédit : FRANCK FIFE / AFP
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Ancien joueur du Paris Saint-Germain et de l'Inter Milan, Youri Djorkaeff ne pouvait rêver mieux comme affiche en finale de Ligue des champions. Invité sur RTL à 24h du coup d'envoi, le champion du monde 1998 et champion d'Europe 2000 est élogieux au sujet d'un PSG qui n'a pas volé sa place à l'Allianz Arena de Munich. "Ce qui fait sa force cette année, c'est que les joueurs ont cette confiance, cette fougue, cette envie de jouer, cette envie de se projeter vers l'avant qui est assez unique sur tout ce qui se fait en Europe", présente-t-il avant d'ajouter : "Oui, c'est la meilleure équipe dans son style".
Mais Paris va tomber contre "une autre équipe qui a prouvé tout au long de la campagne de Champions League qu'elle est à son niveau". Pour Youri Djorkaeff, difficile donc d'estimer un réel favori. "Je pense que ce sont les plus performants" de la campagne européenne et qu'ils "méritent d'être là", partage l'ancien footballeur. L'expérience de l'Inter Milan semble pourtant lui donner une légère longueur d'avance.
En effet, les Milanais retournent en finale deux ans après seulement avoir perdu contre Manchester City. Et "samedi, il y aura à peu près six, voire sept joueurs qui ont déjà joué une finale", remarque Youri Djorkaeff. "Cela joue beaucoup pour ce genre de match".
Les Parisiens pourront compter sur cette "attaque où chacun prend ses responsabilités", n'oublie pas l'ancien joueur offensif. En particulier sur un cadre qui s'est révélé cette saison : "Je pense qu'Ousmane Dembélé est un parfait exemple de son nouveau rôle qu'il a au PSG, et même en équipe de France. Il est altruiste quand il le faut, il est collectif quand il le faut, il est individualiste quand il le faut. C'est tout ce qu'on demande aux grands joueurs."
Le club aurait ainsi changé de dimension cette saison, mais aussi d'état d'esprit, insufflé par un certain Luis Enrique. "Déjà l'année dernière, on a pressenti qu'il tenait peut-être le manche, pour la première fois", juge Youri Djorkaeff. L'entraîneur "a donné son style et il s'est tenu. Il était sûrement l'un des premiers à sentir qu'il avait la capacité dans ce jeune effectif-là, d'avoir des résultats et il les a eus très tôt".
Autre acteur majeur de ce Paris flamboyant cette saison, l'homme qui tient les cages, le gardien italien Gianluigi Donnarumma. "Il est devenu le meilleur gardien d'Europe il y a six mois", déclare l'invité avant de lui donner un conseil : "Il a été extraordinaire, il ne faut surtout pas qu'il se pose des questions".
Le Paris Saint-Germain possède donc plusieurs atouts pour attaquer sereinement cette finale de Ligue des champions. Déjà vainqueur du championnat de France et de la Coupe de France, il y a six jours, le PSG pourrait réaliser "un triplé unique" en l'emportant demain. D'ici-là, Youri Djorkaeff ne laisse pas la place à de la superstition, comme il explique lorsqu'il avait joué la finale de la Coupe du Monde 98 : "Je ne voulais pas qu'il y ait une petite superstition qui m'embête d'être à 100% dans la finale. Alors j'ai fait tout à l'envers. J'ai mis ma chaussette au pied droit avant le gauche."
En 1993, c'était sur le sol bavarois que Marseille avait gagné la Ligue des champions, déjà face à un club de Milan. 32 ans plus tard, le scénario pourrait bien se répéter, pour la plus grande joie de l'équipe rivale, le PSG.
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