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PSG : gags, coups de pub... les villes rivalisent d'idées pour accueillir le projet de stade

Alors que le Paris Saint-Germain cherche à quitter le Parc des Princes, plusieurs communes de la région parisienne rivalisent d'ingéniosité pour séduire le club.

Le logo du PSG, au centre d'entraînement à Poissy (image d'illustration)
Crédit : Stéphane DE SAKUTIN / AFP
Maxime Pique Martinez & AFP
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Faut-il la jouer discret ou tapageur ? Plusieurs communes sont sur les rangs pour accueillir le futur stade du PSG et certaines rivalisent d'inventivité pour séduire le club parisien, qui dévoilera prochainement les contours de son projet.

Le 1er avril, les rédactions recevaient ainsi un communiqué lunaire du maire de Viry-Châtillon (Essonne), Jean-Marie Vilain, qui annonçait avoir "rencontré le président du PSG Nasser Al-Khelaïfi pour finaliser l'installation du futur stade du club parisien" dans la ville. Jusque-là, cette commune n'avait jamais figuré parmi les destinations possibles du PSG, qui veut désormais quitter le Parc des Princes. Un poisson d'avril destiné à un coup de pub gratuit. Mais aussi une façon de railler les appels du pied plus ou moins insistants de villes de la région au champion de France en titre.

La veille, les services de Michel Leprêtre, président du Grand Orly, avaient envoyé un communiqué de presse faisant un état de pourparlers avec le club pour un terrain à cheval entre le Val-de-Marne et l'Essonne, avec une visite au Qatar bientôt prévue par le dirigeant. Avant un rétropédalage pour demander à ne pas l'utiliser. 

Le club dénonce une surenchère

Le PSG soupire, évoquant une surenchère. "Nous avançons sereinement et ne laisserons pas les actions des villes candidates déterminer notre calendrier", glisse un porte-parole du club. Car sur le fond, le club sous pavillon qatari depuis 2011 persiste et signe : il veut partir du Parc des Princes. Nasser Al-Khelaïfi avait laissé filtrer sa colère et sa frustration en février 2024, face au refus de la ville de Paris de vendre l'enceinte.

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Le bail emphytéotique (qui expire en 2044) accordé au PSG ne convient plus au club qui a "atteint un plafond pour les hospitalités et la billetterie", expliquait son directeur général Victoriano Melero au Figaro en mars, insistant sur le fait que Paris souhaite "être propriétaire" de son stade. Le club ne souhaite pas de travaux à ses frais pour un bien qui ne lui appartient pas, une option que lui suggérait la mairie de Paris.

Le bal des prétendants

Parmi les candidats, il y a les tapageurs comme Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), qui n'est pourtant pas une option privilégiée par le club, selon une source proche du dossier. La ville a déclaré sa candidature dès 2024, avec à la clé un clip promotionnel mettant en scène le maire ou encore l'ancien joueur Olivier Dacourt. Pour sa part, le président de l'agglomération de Saint-Quentin en Yvelines, Jean-Michel Fourgous, met en avant auprès de l'AFP son île de loisirs, où "tous les curseurs sont au vert, du foncier à la mobilité en passant par les données environnementales". 

La commune de Ris-Orangis s'est, elle, positionnée dès début 2024, proposant comme site l'ancien hippodrome de la ville, un temps envisagé pour accueillir le nouveau stade du XV de France de rugby avant que le projet ne soit abandonné. En tout, plus d'une dizaine de villes de la région parisienne ont contacté le club, qui a fait un premier tri en lançant des études sur le temps de trajet depuis Paris, selon une source proche du dossier.

L'impact écologique en question

Si le site ne remplit pas le cahier des charges, l'option est rejetée par le club, qui assure prendre son temps avant un débat public dans la commune choisie. Parmi cette liste, les candidatures les plus sérieuses sont en fait les plus discrètes. Massy-Palaiseau semble la mieux avancée avec des discussions déjà engagées depuis plusieurs semaines, selon la source, comme d'autres sites qu'elle n'a pas souhaité préciser.

Mais depuis que cette piste a été révélée, des opposants se sont manifestés, comme le collectif "Nous sommes Massy" qui craint "un bouleversement important" et un "impact écologique considérable". Un avant-goût des obstacles qui ne manqueront pas de se multiplier dès l'annonce du projet concret, ce qui explique que le maire Nicolas Samsoen est sur une ligne de crête.

"Le PSG est entré en contact avec nous et se montre intéressé par Massy", déclarait-il dans le journal municipal au sujet de cette "opportunité". "À ce stade, je ne suis ni pour, ni contre, bien au contraire. Il me semble impossible d'avoir un avis aujourd'hui sans disposer du résultat des études". Dans les prochains jours, une sélection d'"un, deux ou trois sites" sera annoncée officiellement par le club, qui franchira une nouvelle étape dans son divorce avec la mairie de Paris.

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