En janvier dernier, à l'issue de la première phase de cette Ligue des Champions, personne n'aurait imaginé une telle progression pour le PSG. Très clairement, il y a deux saisons en une en fait pour ce Paris Saint-Germain, battu au départ par Arsenal déjà, mais aussi l'Atletico de Madrid et le Bayern Munich. Paris jouait plutôt bien, mais par séquences. Le PSG avait un mal fou par exemple, à marquer des buts. Et puis, derrière, la défense était très friable. Et il y a eu un match déclic, fin janvier contre Manchester City. Une sorte de révélation pour Ousmane Dembélé qui s'est découvert un profil nouveau de buteur en série. Lui devant et Donnarumma derrière, le gardien italien transfiguré, étincelant encore hier alors qu'il concentrait toutes les critiques sur lui ces dernières saisons. Ces deux hommes symbolisent un peu la mutation de ce PSG qui a ensuite mis toute l'Angleterre au supplice et à ses pieds de Liverpool à Aston Villa jusqu'à Arsenal hier.
Cette qualification pour la finale de la compétition, c'est d'abord la victoire d'une politique nouvelle au sein du club qui a placé l'entraîneur au centre du projet. Alors, à la fois par choix, et un peu, aussi, par obligation. Au départ des stars, Messi, Neymar, et surtout Mbappé, le PSG s'en est remis à son entraîneur, qui bénéficie depuis un an de tout ce dont ses prédécesseurs auraient rêvé, c'est-à-dire une marge de manœuvre sur le choix des joueurs et sur le management. Quand il décide de se priver de Dembélé pour aller jouer à Arsenal au mois d'octobre sur le premier match contre Arsenal, il envoie un message à toute l'équipe, à tout le club en réalité, que le collectif est enfin au-dessus des stars, au-dessus des autres. On n'avait jamais vu ça depuis l'arrivée du Qatar il y a plus de dix ans.
En finale à Munich le 31 mai, ce sera très dur parce que les Italiens ont avancé un peu masqués dans cette compétition depuis le début. Ils ne faisaient pas partie des favoris. Mais quand on regarde leur parcours, c'est solide, c'est linéaire, une équipe ultra solidaire. Eux aussi sont portés par une sorte de souffle. On a pu le constater face à Barcelone avec deux matchs exceptionnels, un cœur énorme. Les Parisiens auront un déficit d'expérience, c'est une évidence parce que les Italiens ont 29 ans de moyenne d'âge, contre 24 au PSG. 5 ans d'écart à ce niveau-là, c'est absolument énorme. Et puis les Italiens ont l'expérience de la finale vécue il y a deux ans, où ils étaient proches de battre Manchester City. Cela leur donne un petit avantage sur le plan de la gestion émotionnelle face aux Parisiens.
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