Nantes-PSG : Paris reste le patron sans forcer

Le Paris Saint-Germain n'a pas eu besoin de forcer. Cinq jours après avoir pris les commandes de la Ligue 1, le club de la capitale a ramené les trois points de son déplacement à Nantes (0-2), dimanche 3 mai en clôture de la 35e journée. Une victoire, obtenue sur des buts de Cavani et Matuidi, lui permettant de rester dans son fauteuil de leader, un temps occupé ce week-end par l'Olympique Lyonnais, vainqueur la veille contre Évian.

Face à une équipe nantaise, 11e au classement, qui n'a plus rien à jouer dans le ventre mou, le PSG a enregistré le retour de suspension de Zlatan Ibrahimovic. Le président lyonnais Jean-Michel Aulas a d'ailleurs vivement contesté le fait que l'attaquant parisien puisse jouer, arguant un vice de forme. Aucune réserve n'a cependant été déposée par Nantes. Le match n'a en tout cas pas basculé dans un premier temps grâce au Suédois. C'est son complice Edinson Cavani qui s'en est chargé, dès la troisième minute, avec un brin de réussite face à Rémy Riou.

Sur une bonne forme pendant l'absence d'Ibrahimovic avec quatre buts lors des trois précédents matches, l'Uruguayen était très en vue dans cette équipe qui a pris la première vingtaine de minutes à son compte. Ses appels tranchants lui ont permis de se procurer deux belles occasions cependant gâchées par son manque d'altruisme pour "Ibra" (12e) et par un arrêt de Riou (14e). Ce dernier a également sauvé les siens sur une frappe à bout portant d'un Javier Pastore nettement moins en vue en présence du Suédois (21e). 

Une seconde période soporifique

Au terme de ce temps fort, le FC Nantes a repris du poil de la bête pour créer du danger dans la défense parisienne. De quoi permettre à Nicolas Douchez, de nouveau aligné à cause de la blessure de l'habituel titulaire Salvatore Sirigu, de s'illustrer par des parades importantes (19e, 24e, 41e) et même en bloquant une tête dangereuse (30e). Le Paris Saint-Germain a néanmoins de nouveau démontré qu'il était capable de marquer dès qu'il haussait le ton. Après avoir vu Thiago Motta briser les lignes balle au pied, Zlatan Ibrahimovic a offert sur un plateau le but du 2-0 à Blaise Matuidi (31e).

Le Paris Saint-Germain a ensuite réalisé ce qu'il savait faire de mieux en Ligue 1 lorsqu'il mène : endormir le match. Le rythme a en effet brutalement baissé au retour des vestiaires. Si Nantes y a contribué en étant plus appliqué, ce qui lui a permis de faire reculer le bloc adverse, c'est surtout la conséquence d'un PSG qui a levé le pied, préférant une possession stérile plutôt que d'aggraver la marque pour améliorer sa différence de buts. Un élément crucial en cas d'égalité de points à la fin de saison, en sachant que Motta et Verratti, tous deux avertis, manqueront l'avant-dernier match contre Montpellier.

Avant le dernier quart d'heure, le nombre de passes dans le dernier tiers nantais était d'ailleurs plus faible que le total des Canaris chez les Parisiens. Ni Edinson Cavani ni Zlatan Ibrahimovic n'ont ainsi eu de ballon réellement dangereux en seconde période. À l'autre bout du terrain, Douchez n'a guère été plus inquiété. Pour Paris, l'essentiel n'était pas dans le jeu mais dans la finalité.

L1-35e journée : résultats et classement

Vendredi 1 mai : 
Metz - Marseille : 0-2

Samedi 2 mai : 
Lyon - Évian : 2-0
Bastia - Saint-Étienne : 1-0
Lorient - Bordeaux : 0-0
Montpellier - Rennes : 0-0
Guingamp - Reims : 2-0
Nice - Caen : 1-1

Dimanche 3 mai : 
Lille - Lens : 3-1
Monaco - Toulouse : 4-1
Nantes - PSG : 0-2

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