Nouveau psychodrame dans le football français ? Ça ne va en tout cas pas fort entre Jean-Michel Aulas et les instances dirigeantes. Récemment suspendu deux matches par le Conseil national de l’éthique, le président de l'Olympique Lyonnais a été recadré par Frédéric Thiriez, à la tête de la Ligue de football professionnel (LFP), pour avoir affirmé que Zlatan Ibrahimovic ne pouvait jouer le match Nantes-PSG de ce dimanche 3 mai (21 heures) à cause d'un vice de forme lors de la réduction de sa suspension de quatre à trois matches ferme pour ses propos insultants contre des arbitres.
"Une fois de plus, la tentation semble grande pour certains d'intimider leurs adversaires et de faire pression sur les instances et les officiels. En cette fin de saison à la fois incertaine et passionnante, j'invite Jean-Michel Aulas à faire preuve de sang-froid, à relire tranquillement les règlements et surtout à laisser place au jeu et au terrain", a indiqué Frédéric Thiriez dans un communiqué transmis à l'AFP.
Au sortir de la victoire 2-0 de son équipe face à Évian, samedi 2 mai, le dirigeant de l'OL a expliqué pourquoi la vedette suédoise du Paris Saint-Germain ne pouvait pas disputer, selon lui, le match de clôture de la 35e journée à Nantes. Des propos répétés le lendemain sur Téléfoot : "Pour moi, Ibrahimovic n'est pas qualifié. Le CNOSF (Comité national olympique et sportif français, ndlr) a contredit sans que la commission d'appel ne soit saisie. Il y a vice de forme. Si j'étais le PSG, je n'alignerais pas Ibrahimovic sur la feuille de match car la sanction de la commission de discipline n'a pas été modifiée".
Sur Canal+, il a par ailleurs invité le FC Nantes à porter réclamation : "Nantes va l'exploiter, c'est certain. S'il y a une réserve, le PSG aura match perdu évidemment puisqu'il n'est pas qualifié selon moi". Mais son homologue nantais Waldemar Kita n'a pas abondé dans ce sens, sur RTL : "Je n'ai pas à faire de polémique. Je respecte beaucoup le PSG et l'OL. Aujourd'hui, je ne vais pas porter plainte contre qui que ce soit car, pour moi, ça ne sert à rien. À nous de gagner sur le terrain".
Dans le sprint final de la Ligue 1, où l'Olympique Lyonnais et le Paris Saint-Germain, en ballottage favorable, font un chassé-croisé pour le fauteuil de leader, cette déclaration ne semble pas anodine. Jean-Michel Aulas se défend cependant de viser en particulier le PSG, malgré des relations fraîches ces derniers temps.
"Ce n'est pas du tout le PSG qui est attaqué mais une décision de la Ligue qui est inique. La proposition de conciliation du CNOSF doit obtenir de manière systématique l'aval du bureau de la Ligue. Je joue mon rôle de président. Il se passe depuis un certain temps des choses comme cette réduction de peine invraisemblable. Pourquoi en parler seulement hier (samedi 2 mai, ndlr) ? Chaque chose en son temps. Je déposerai un dossier au CNOSF lundi. Après, chacun décidera de ce qu'il aura à faire", a conclu sur BeIn Sports le président lyonnais qui avait d'ailleurs été le seul au sein du bureau de la LFP à ne pas voter la réduction de la sanction d'Ibrahimovic.
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