Les agissements de certains supporters du FC Metz pourraient avoir des conséquences fâcheuses pour le club, qui s’expose à de sévères sanctions après les jets de pétards samedi au cours du match contre Lyon et arrêté après 31e minute de jeu. Anthony Lopes, le gardien de l’OL, a été touché, tout comme un soigneur. Quand la situation a dégénéré en tribunes, les Lorrains venaient pourtant de marquer le premier but de la rencontre. Qui pourrait être perdue sur tapis vert.
C’est la sanction la plus dure qui plane en effet au-dessus des Messins. La Commission de discipline de la LFP rendra sa décision jeudi prochain, en se basant sur le rapport du délégué et de l’arbitre du match. "Ce qui s'est passé à Metz est inacceptable, a lancé Didier Quillot, directeur général exécutif de la Ligue, dans L’Équipe. Le sport doit être un jeu, un spectacle. Il est inconcevable que l'intégrité physique des joueurs ou de ceux qui les encadrent soit mise en danger. Ce qui s'est passé donne une très mauvaise image du football."
Bernard
Serin, le président du FC Metz, souhaite évidemment que le match soit rejoué, "dans
un climat plus apaisé", à une date ultérieure. Jean-Michel Aulas, le
patron de l’OL, n’avait pas le même discours : "Quand un match est
arrêté pour cause de blessure et pour manque de contrôle des supporters en
général, il est perdu par pénalité. Il faut que la Ligue et la Fédération
réagissent très fort."
La décision de la LFP sera attendue avec impatience
jeudi 8 décembre. Un match perdu sur tapis vert revient, dans les faits, à une défaite sur
le score de 3-0. Dans le meilleur des cas, Metz devrait écoper de sanctions
financières et ses prochains matches à domicile pourraient se jouer à huis
clos. Les supporters pourraient aussi être interdits de déplacement.
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