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Gyan, l'ancien rennais soupçonné de meurtre par magie noire
Asamoah Gyan doit faire face à une drôle d'accusation. Au Ghana, des rumeurs en font le meurtrier de son ami Theophilus Tagaoe, qu'il aurait sacrifié lors d'un rituel.
Gyan lors de la Coupe du monde au Brésil, le 22 juin 2014
Crédit : AFP/C.De Souza
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Asamoah Gyan n'est pas un illustre inconnu. Il est depuis 2003 le buteur de l'équipe nationale du Ghana, qui s'était notamment illustrée en 2010 en atteignant les quarts de finale de la Coupe du monde. Auteur de 42 buts en 82 sélections, le joueur de 28 ans est également connu en France, où il a évolué pendant un peu plus de deux saisons du côté de Rennes.
Mais si le joueur d'Al-Ain (Qatar) fait aujourd'hui les gros titres, ce n'est pas pour ses talents devant le but. Au Ghana, des rumeurs insistantes l'accusent d'avoir fait appel à la magie noire pour le sacrifice humain de son ami Castro, avec qui il était parti en week-end après le Mondial brésilien.
Après l'élimination du Ghana lors de la phase de groupes de la Coupe du monde au Brésil, Asamoah Gyan, son ami Theophilus Tagoe dit Castro et sa petite amie, se sont rendus au nord d'Accra pour y faire du jet-ski. Le 6 juillet dernier, le couple est officiellement déclaré disparu, malgré les semaines de recherches financées par Gyan qui s'en suivirent.
Le frère du joueur également incriminé
Lors de la conférence de presse du 6 septembre dernier, à la veille du match qualificatif pour la CAN 2015 entre l'Ouganda et le Ghana, un journaliste amène une hypothèse saugrenue pourtant prise très au sérieux : et si Asamoah Gyan avait mis fin aux jours de Castro dans un rituel de sacrifice ?
Quelques heures après avoir émis la sordide hypothèse à laquelle l'international ghanéen a refusé de répondre, le journaliste en question a été agressé et violenté par deux hommes qu'aurait recruté Baffour, le frère d'Asamoah. Après un petit séjour en prison écourté par la caution payée par Gyan, Baffour a finalement trouvé un accord à l'amiable avec le journaliste pour la fin des poursuites judiciaires.
Mercredi, lors d'une conférence de presse organisée par l'avocat de la famille Gyan, les principaux intéressés se sont défendus de toute implication dans la disparition du rappeur Castro : "Nous n'avons aucune part de responsabilité dans cet événement. Nous ne portons aucune culpabilité morale ou juridique. Aucun de nous n'a la moindre idée de ce qui lui est arrivé". Pas sûr que cela lève le voile sur les interrogations les plus farfelues.
