France-Slovénie : tout savoir sur le match qui peut envoyer les Bleues à la Coupe du monde 2023

11 jours après le tirage au sort des groupes de la Coupe du monde masculine au Qatar en fin d'année (21 novembre-18 décembre), les Bleues ont une première occasion de composter leur billet pour la prochaine édition dames, qui aura lieu en 2023 (20 juillet-20 août) en Australie et en Nouvelle-Zélande.

Après sept matches dur 10 dans le groupe I des éliminatoires de la zone Europe, la France pointe largement en tête avec 21 points sur 21 possibles. La Slovénie pointe à la 2e place à sept longueurs avant, justement, de venir défier les joueuses de Corinne Diacre au Mans, mardi 12 avril (21h10). Cette rencontre est à suivre à la télévision sur W9.

Seule une défaite face à la 47e nation au classement Fifa pourrait retarder la qualification de la 3e nation mondiale. Autrement dit, un match nul ou, mieux, une huitième victoire en huit matches les enverrait officiellement dans l'hémisphère Sud. Mais la sélectionneuse ne veut pas d'un passage a minima : "On a une petite revanche à prendre contre cette équipe qui nous avait mis en difficulté à l'aller (3-2, en septembre)".

Sept qualifiés connus sur 32

Sauf contre-performance, la France rejoindra donc les deux pays hôtes ainsi que les représentants de la Confédération asiatique déjà qualifiés (Chine, Corée du Sud, Japon, Philippines et Vietnam). L'Allemagne, la Suède et l'Espagne peuvent également obtenir mardi leur billet pour l'Océanie. 

Et même en cas de défaite au Mans, la moisson de points récoltée par les Françaises, encore victorieuses vendredi 8 avril au Pays de Galles (2-1), leur offre un confortable matelas, avec trois matches encore à disputer en septembre. Au Mans, elles auront l'ambition de terminer le travail, ce qui leur offrirait une tranquillité d'esprit non négligeable à l'approche du championnat d'Europe disputé en juillet (du 6 au 31) en Angleterre. 

11 type

Derrière l'objectif collectif, le court déplacement dans la Sarthe revêt ainsi une certaine importance pour les joueuses qui, à titre individuel, bénéficient d'une dernière occasion de se montrer aux yeux de Diacre. Vendredi à Llanelli, la sélectionneuse a aligné ce qui ressemble à son équipe-type : Pauline Peyraud-Magnin dans la cage, Éve Périsset, Wendy Renard, Griedge Mbock et Sakina Karchaoui derrière, Charlotte Bilbault, Grace Geyoro et Sandie Toletti au milieu, Marie-Antoinette Katoto devant, Kadidiatou Diani et Delphine Cascarino sur les ailes. 

Ces joueuses pourraient très bien former le 11 de départ contre l'Italie le 10 juillet pour le premier match de groupe des Bleues à l'Euro. Mais des ouvertures restent possibles à certains postes. Depuis le flanc gauche de l'attaque, vendredi, la droitière Delphine Cascarino a déstabilisé la défense mais s'est parfois montrée incapable d'exploiter ses débordements. "Delphine doit juste prendre l'habitude de jouer à ce poste-là et choisir quel geste faire", a coupé Diacre après la victoire face aux Galloises. 

Sandy Baltimore, qui l'a remplacée après l'heure de jeu, pourrait cependant avoir une carte à jouer mardi. Explosive, comme la Lyonnaise, la gauchère du PSG peut en outre se montrer précieuse sur coups de pied arrêtés. Également sortie du banc à Llanelli, Clara Matéo voudra aussi montrer qu'elle est capable de jouer les trouble-fêtes.