Euro 2016 : "Malgré les polémiques, Didier Deschamps est costaud" selon Henri Émile
INVITÉ RTL - L'intendant historique des Bleus a connu de grands événements avec la sélection française de football et évoque l'Euro 2016, dont le match d'ouverture opposera la France à la Roumanie.
Les Français vont ouvrir la compétition européenne de football, vendredi 10 juin, face à la sélection roumaine. Donnés favoris par certains, les Bleus partent avec certains avantages, comme une attaque solide et le fait de jouer à domicile. Jusqu'à demain soir, 21 heures, les joueurs tricolores passeront leurs derniers moments ensemble, à nouer des liens.
Henri Émile estime d'ailleurs que ces instants où les liens des Bleus se sont consolidés sont de "bons souvenirs" et représentent "beaucoup d'échanges". Cette proximité, il l'a expérimentée en 1984 avec différentes générations et estime que "quand vous sentez qu'après le repas, les joueurs ont encore envie de discuter, c'est un point très positif" qui témoigne de la solidité du groupe.
Mais l'ancien intendant de la sélection nationale n'oublie pas que les derniers instants avant le début d'une compétition constituent "une pression naturelle, mais saine", même s'il se rappelle qu'en 1998, pour le mondial, les joueurs se languissaient "que la compétition commence".
Didier Deschamps est un leader
Henri Émile
A propos du match d'ouverture de vendredi, Henri Émile se rappelle que "le premier match est déterminant parce que si vous gagnez le premier, vous avez de fortes chances d'être qualifié, mais surtout, ça vous fait espérer que le troisième match puisse vous permettre une revue d'effectif pour le rythme que vous recherchez". Car pour lui, "tout entraîneur à son équipe en tête, mais à la fin, beaucoup de joueurs remplaçants vont jouer".
De Didier Deschamps, justement, l'intendant légendaire affirme que "malgré les polémiques, il est costaud" et qu'il a "toujours été capitaine" et "un leader". Même dans la tourmente, d'après Henri Émile, Deschamps a su faire face. Il se rappelle par exemple de l'Euro 2000, quand le défenseur français avait "mal vécu ce début de compétition, mais [avait] quand même été costaud dans sa façon d'être et de faire".
