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Leader du championnat, le PSG n'arrive pas à creuser l'écart en tête de la Ligue 1.
Crédit : JEAN-FRANCOIS MONIER / AFP
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La démonstration du Paris Saint-Germain en finale de la Ligue des Champions laissait craindre le pire... Déjà ultra-dominant les saisons précédentes, ce PSG - version rouleau compresseur - de Luis Enrique allait-il laisser encore moins de miettes aux autres clubs de Ligue 1 pour la saison 2025-2026 ? La réponse est non ! Et c'est plutôt une bonne nouvelle.
Car même si les observateurs du football français prédisaient un PSG moins étincelant en début de saison, notamment à cause d'une préparation tronquée liée à la participation des Parisiens à la Coupe du Monde des clubs, peu auraient pu imaginer un tel scénario après un quart du championnat disputé.
Après dix journées, seuls deux points séparent les six premiers du classement. Du jamais-vu depuis quinze ans ! Selon Opta, il s'agit du plus faible écart à un stade aussi avancé de la saison. Pour retrouver une marge aussi réduite, il faut remonter à la saison 2010-2011.
Dans On refait le match, diffusé le 27 octobre, Nicolas Georgereau du service des sports de RTL, se réjouissait de cette situation inédite. "Je ne sais pas si ça va durer (...). Mais si on a tout le reste du championnat qui ressemble au premier quart qui vient de s'exposer, je trouve que la Ligue 1 aura quand même opéré une certaine métamorphose".
Même s'il est encore trop tôt pour tirer des conclusions, il existe tout de même des éléments de réponse pour expliquer ce si faible écart en tête du classement.
D'abord, le PSG n'a pas eu la meilleur préparation pour débuter le championnat. Mais avec six victoires, trois nuls et une défaite, le bilan du club parisien reste malgré tout positif. C'est surtout du côté de ses rivaux qu'il faut se pencher.
La différence avec les saisons précédentes peut s'expliquer par l'état de forme des équipes du haut du classement. Monaco, Marseille, Lyon, Lens et Strasbourg affichent un niveau de jeu bien plus solide que les saisons précédentes.
Pour Florian Gazan, un habitué d'On refait le match, les concurrents du PSG "ont démarré plutôt très fort" la saison. Ces clubs "sont maintenant dans une forme de continuité et n'ont pas de gros trous d'air".
Le chroniqueur pense que la régularité de ses équipes à truster régulièrement les premières places du classement crée "une forme d'émulation". "Le fait de savoir que tout le monde se tient un peu, ça garde de la motivation", poursuit-il.
Autre constat, les poursuivants disposent aussi d'entraîneurs avec une forte identité "football moderne", motivés par l'idée de produire un beau jeu. On pense évidement à Pierre Sage (Lens), Roberto De Zerbi (OM), Paulo Fonseca (Lyon), Bruno Genesio (Lille) et bien sûr Liam Rosenior (Strasbourg).
Cette motivation à produire du beau football, intensif et rythmé, à l'instar du PSG de Luis Enrique, "est de plus en plus présente dans les esprits, et ça commence à s'ancrer", analyse Nicolas Georgereau.
"Tu sens que cette exigence va avec ces entraîneurs qui ne lâchent pas leurs joueurs de la première à la dernière minute, poursuit Florian Gazan. Il faut s'entraîner à avoir cette intensité pour pouvoir progresser, notamment en Coupe d'Europe".
Outre les fans de football, la grande gagnante de ce début de saison est sans aucun doute la nouvelle chaîne de la Ligue de football professionnel (LFP) : Ligue 1+. Créée peu de temps avant la reprise du championnat, la chaîne profite largement de cette concurrence retrouvée en tête du classement.
Preuve en est avec les belles audiences réalisées lors de la dixième journée, mercredi 29 octobre. Avec ses deux multiplex (19h et 21h), la chaîne a attiré, en moyenne, 807.000 téléspectateurs pour 4,7 % de part d'audience, selon Médiamétrie.
Dans un communiqué, la LFP a annoncé que deux millions de téléspectateurs avaient suivi les huit matches proposées par sa chaîne. Il s'agit de la quatrième meilleure audience de Ligue 1+ depuis sa création.
La onzième journée de Ligue 1 débutera ce samedi 1er novembre avec trois affiches : Paris SG - Nice à 17h,
Monaco - Paris FC à 19h et AJ Auxerre - OM à 21h05.
Elle se poursuivra dimanche 2 novembre avec : Rennes - Strasbourg (15h) ; Lens - Lorient (17h15) ; Lille - Angers (17h15) ; Nantes - Metz (17h15) ; Toulouse - Le Havre (17h15) et Brest - Lyon (20h45).
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