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Coupe du monde 2014 - Praud : "La Seleção est morte, vive la Seleção"
CHRONIQUE - Durant toute la durée du Mondial au Brésil (12 juin-13 juillet), retrouvez chaque matin à 8h30 "Le Praud du Mondial", un billet d'humeur signé Pascal Praud.
Pascal Praud
Crédit : Damien Rigondeaud / RTL.fr
La petite finale de la Coupe du monde "ne sert à rien" pour Pascal Praud. Il revient sur l'atmosphère qui règne au Brésil, à quelques heures de la petite finale face aux Pays-Bas, samedi 12 juillet (22 heures).
Scolari parle comme les pleutres, sans courage ni lucidité
Pascal Praud
"Un tsunami a frappé le Brésil, quatre jours après, la mer se retire. Que découvre-t-elle? Un pays humilié mais non dévasté. Nous ne sommes plus en 1950. Les Cariocas ne se jettent pas par la fenêtre. Après une défaite Scolari parle comme parle les pleutres, sans courage ni lucidité. 'Ce n'est pas ma faute à moi', éternelle rengaine des responsables, sa plaidoirie exaspérée."
Petit Brésil, petits joueurs, petite finale
Pascal Praud
"Neymar est sorti de l'hôpital histoire d'apaiser
la ville, dont le roi est cet enfant de 22 ans. Il a convoqué la presse, il a
pleuré. La télé-réalité préfère les larmes au discours. Ainsi, s'achève la Coupe
du monde, petit Brésil, petits joueurs, petite finale. Brésil-Pays-Bas ne
sert à rien, pas même à sauver l'honneur ou les meubles. On expédie les
affaires courantes, en attendant demain. Au Brésil, le foot est une monarchie
de droit divin. La Seleção est morte, vive la Seleção".
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Infographie : la présentation de la finale Allemagne-Argentine
Crédit : AFP/L.Saubadu
Infographie : la phase finale de la Coupe du monde 2014
Crédit : AFP/V.Breschi