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Coupe du monde 2014 - J-43 : Rio, la ville qui murmure en graffitis

EN IMAGES - Au Brésil, le football se joue en musique... et en peinture. Rio de Janeiro, qui abrite le mythique stade du Maracanã, regorge de peintures urbaines qui colorent la ville et exprime ses états d'âmes.

Un graffiti illustrant la Coupe du monde 2014
Crédit : AFP/C.Simon
Julien Quelen & AFP
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Peut-être irez-vous à Rio cet été pour la Coupe du monde de football. Peut-être irez-vous un jour pour ressentir l'ambiance singulière qui y règne, voir le jeu de ballon rond à l'état pur, danser la samba ou faire la fête au grand carnaval

Quoi que vous y fassiez, votre regard sera forcément attiré par une des spécificités de la ville qui longe ses murs : les graffitis. 

Anarkia Boladona et tant d'autres colorent les murs de Rio

À l'image de Barcelone, New York ou de São Paulo, Rio est riche en peintres de rue, avec en figure de proue Anarkia Boladona, une jeune femme couverte de prix internationaux, et le quartier bohème de Lapa en guise d'espace d'exposition permanente. 

Anarkia boladona dans une rue de Rio, en février 2013
Crédit : AFP/C.Simon

Dans le mouvement de libéralisation de l'art urbain, initié par la loi fédérale de 1998 qui le décriminalise, Rio a décidé d'aller plus loin, après concertation avec des dizaines de graffeurs. 

Une pratique encadrée

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Le maire Eduardo Paes a signé en février dernier le décret "GrafiteRio", qui autorise les graffitis sur les lieux publics n'appartenant pas au patrimoine historique, avec pour seule condition qu'ils ne soient pas à caractère publicitaire, pornographique, raciste, discriminatoire ou d'offense religieuse. 

La plupart du temps, sur les murs qui ornent les alentours des stades, ce sont bien des graffitis réglementés qui trônent. De la Seleçao à la mascotte du Mondial en passant pas l'illustration de divers visages évocateurs, des merveilles de peintures dissimulent à peine la réalité de la pauvreté sociale

L'équipe brésilienne sur les murs du quartier du Maracanã
Crédit : AFP/Y.Chiba
La mascotte du mondial 2014 dans l'ordre chronologique des éditions
Crédit : AFP/C.Simon
Des visages brésiliens sur les murs du quartier du Maracanã
Crédit : AFP/C.Simon

Et si, en vous baladant, vous apercevrez volontiers les peintures mettant à l'honneur le football et la Coupe du monde, ceux la dénigrant et rappelant le contexte de crise dans lequel se trouve le pays sont également bien présents. 

Les artistes peignent du rire aux larmes

Ainsi, il n'est pas incongru de passer de Ronaldo coiffé de sa fameuse coupe "pubis" fêtant son doublé en finale du Mondial 2002 sur un mur du quartier bourgeois de Laranjeiras à la mascotte du Mondial-2014 violant une allégorie de la Justice, femme nue aux yeux bandés, près du mythique Maracanã. 

L'art urbain, au service de ceux qui le pratiquent, exprime leurs avis, montre leurs vécus et transmet leurs revendications. C'est dans ce climat, entre excitation et confusion sociale - n'en déplaise à Michel Platini - que la vingtième édition de la Coupe du monde se déroulera. 

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