Bâle-PSG : Paris s'en sort in extremis et file en 8es de finale

Le Paris Saint-Germain est cyclique en cette saison qui n'en est plus tout à fait à son début. Les troupes d'Unai Emery sont peu capables de faire un match entier avec un contenu solide, et le secteur offensif peine à pouvoir transformer en buts les prises de risques et le déséquilibre prônés par l'entraîneur basque. Pourtant, et malgré cette victoire étriquée ramenée de Bâle, il y a quelques bonnes choses à retenir de cette sortie parisienne en Suisse. Notamment dans la construction offensive. 

On a ainsi vu un Angel Di Maria certes pas à la hauteur de ce que l'on attend de lui, mais il a au moins pris un rôle axial qui a fluidifié le jeu. D'ailleurs une de ses remises à la sortie d'un jeu à trois lumineux envoyait un Matuidi hélas hors jeu alors qu'il avait servi Cavani seul et buteur pour rien. Matuidi, toujours utile au four et au moulin, allait se trouver au bon endroit au bon moment pour détourner une frappe de Meunier qui terminait dans le but (43e). 

Mais ce FC Bâle aime faire vaciller le PSG et est revenu de la pause avec l'envie de revenir au score, ce qu'il a réussi grâce à Zuffi (76e), avec un Areola pas forcément propre sur ce coup. Paris était acculé, même si son jeu n'était pas si mauvais, il manquait de la maîtrise et du pressing, il manquait encore la patte Emery. Heureusement, il y avait patte de Thomas Meunier. Le Belge était à la réception d'un centre de Rabiot aux 20 mètres pour loger une volée limpide dans la lucarne de Vaclik (90e). En parallèle, la victoire d'Arsenal face à Ludogorets permet aux Parisiens de se qualifier pour les 8es de finale et de jouer une "finale" pour la tête du groupe à Londres le 23 novembre.