Enzo Zidane n'a pas brillé face au PSG
REPORTAGE - Le fils de Zinédine Zidane s'est montré plutôt discret mardi 11 mars au stade Charléty de Paris lors de la victoire du Real Madrid face au PSG en Ligue des champions des moins de 19 ans.
Tout le monde n'avait d'yeux que pour lui : Enzo Zidane a foulé mardi soir une pelouse française, dans le cadre de la Youth League, la Ligue des champions des moins de 19 ans. Il affrontait le PSG avec le Real Madrid au stade Charléty. Les Espagnols se sont qualifiés pour les demi-finales en s'imposant 1-0. Mais le fils de "Zizou" n'a pas illuminé la rencontre.
En effet, n'est pas Zidane qui veut. Celui qui se fait d'ailleurs appeler Enzo Fernandez, le nom de sa maman présente en tribune non loin du papa, a déçu les dizaines de journalistes accourus à Charléty. Pour son premier match en France, disputé devant quelques centaines de spectateurs, dont Laurent Blanc et Claude Makelele, le "fils de" aura été discret.
Peu de ballons touchés, une seule frappe au but et un sens tactique très perfectible
Peu de ballons touchés, une seule frappe au but - complètement manquée - et un sens tactique très perfectible, avant d'être sorti par son entraîneur au bout de 60 minutes chrono. "Ce qu'il fait à l'entraînement ou en match, c'est bien, mais pour nous c'est un joueur parmi d'autres, a déclaré ce dernier à l'issue de la rencontre. On espère que comme ses copains de la sélection espagnole, il se hissera au plus haut niveau mondial".
Au moins on est sûr que c'est son fils, on le reconnait bien
Laurent Bonadéi, entraineur des jeunes du PSG
Sur ce qu'on a vu, ce n'est pas gagné. Reste cette technique, ces crochets qui, par moments, rappellent "Dieu le père". Laurent Bonadéi, l'entraineur des jeunes du PSG, confirme : "Ce qui est bien, c'est qu'au moins on est sûr que c'est son fils. On le reconnaît bien. Au niveau de l'allure, ça rappelle des bons souvenirs".
Plus tard dans la soirée, le jeune numéro 10 du Real a dribblé les micros. "Désolé", a-t-il simplement répondu de loin, laissant décidément les journalistes sur leur faim.
